03-12-2011 10:24 - Pourquoi s’en prend-on au Général Mesgharou ?
Créé par la loi 2010-032 du 20 juillet 2010, le Groupement Général de la Sécurité des Routes que dirige le jeune Général Mesgharou Ould Sidi, a enregistré de bons points auprès de l’opinion nationale.
En effet, ce nouveau corps chargé du contrôle urbain des véhicules, des axes sur le territoire national, de la charge à l’essieu, de la règlementation concernant la sécurité routière, des documents délivrés en matière de circulation et de transport routier (permis de conduire, vignettes, licences, visite technique, assurance… etc., est crédité d’un préjugé favorable au regard de son bilan largement positif.
En effet, les jeunes éléments du GGSR déployés sur les différents axes routiers de la capitale ont réussi à réguler avec brio la circulation routière qui constituait un véritable casse tête pour les populations de Nouakchott. Qui ne se rappelle pas du désordre total qui caractérisait la circulation avec ces images folles de chauffards doublant à droite, d’autres roulant à sens interdit, ...
...et encore d’autres conduisant avec une main alors que l’autre main tenait un téléphone portable, ou des embouteillages monstres non seulement durant les heures de pointes, mais pendant toutes les heures de la journée ?
Malgré les progrès qu’il a réalisés en si peu de temps, le GGSR et son commandement font l’objet de campagne sournoise de la part de certains milieux qui sont éternellement hostiles à tout changement positif qui intervient dans ce pays.
Dans une vaine tentative de ternir l’image de ce corps, ces milieux distillent, en prenant pour relai certains médias de la presse indépendante notamment des sites d’informations électroniques, des rumeurs selon lesquelles les éléments du Groupement s’en donnent à cœur joie à la corruption. Ce sont ces mêmes lobbies réfractaires à tout progrès dans ce pays qui en parlant des éléments du GGSR disent les « hommes de Mesgharou ».
Ce faisant ils montrent que dans leur entendement l’Etat n’existe pas et que ses institutions, y compris sécuritaires, appartiennent à tel ou tel autre. Ils n’ont pas encore compris que dans la Mauritanie nouvelle dont les contours comment à prendre forme, l’Etat et ses institutions sont devenus forts et ont recouvré toute leur crédibilité.
En tout cas, lors de la parade militaire organisée à l’occasion de la fête des FAN (Forces Armées nationales), le GGSR a donné la preuve de son professionnalisme et de sa rigueur. La nomination à la tête de ce Regroupement du Général Mesgharou Ould Sidi n’est pas fortuite. En effet, ce haut gradé, est le plus jeune parmi les officiers portant le grade de Général. C’est également le seul officier du corps de la Garde national a arboré de grade, sans compter ses qualités professionnelles et humaines ainsi que son dévouement indéfectible pour la Partie.
L’Histoire retiendra que ce brillant officier a toujours placé l’intérêt supérieur de la Nation au dessus de tout. On retiendra dans ce cadre, son refus un certain matin du 6 août 2008, de céder le commandement de la Garde nationale. Car il était mû par sa ferme volonté de rester du côté de ses compagnons d’armes et était animé de sa forte conviction sur la nécessité de la cohésion de l’institution militaire.
Autant dire que tous ces atouts devraient en toute logique, le mettre à l’abri de cette campagne tendancieuse de dénigrement dont il est l’objet…