COMMID - La Coordination des ONGs Mauritaniennes en Migration et Développement (COMMID) poursuit sa campagne de sensibilisation sur les «dangers et risques de la migration illégale et le rôle de la jeunesse dans le développement ».

C’est dans ce contexte que la COMMID a organisé, vendredi soir, un concert aux environs du Château d’Eau d’EL Mina, sise le marché du bétail, appelé communément Marbat 6ème.

Ce concert, auquel ont pris part les élus communaux de la moughataa, a drainé un public nombreux composé d’acteurs des Organisations de la Société Civile et des populations locales, notamment les jeunes.

Au cours de cette soirée culturelle et artistique, hautement riche en couleurs, différents jeunes artistes mauritaniens ont rivalisé en musique, rap, reggae, solo…

Toutes ces mélodies, chantées en langues nationales, Hassanya, Pular, Soninké et Wolof, portent un message clair : «les dangers et les risques de la migration clandestine qui engendre la mort, la délinquance voire la folie de cette frange de population active dont le pays a besoin ».

Ce message est spécifiquement adressé aux jeunes mauritaniens, y compris femmes et filles, mais aussi aux candidats à la migration, aux ressortissants des pays subsahariens.

Ces musiciens ont, dans des cadences de musique et des mouvements endiablés, électrisé l’assistance venue des quatre coins de la moughataa d’El Mina et des autres moughataas.

C’était une ambiance pleine de chants et de danse qui, en même temps, a éveillé, du moins «réveillé» la conscience des jeunes pour comprendre qu’il est périlleux de prendre le large ou le désert pour finir dans les «cimetières des morts inconnus ».

C’était également une ambiance bonne enfant «chargée» de rires, car les séquences de musique, ponctuées par des sketchs qui, par leur pertinence, ont décrit les tours joués par les passeurs et mafieux où les grands perdants sont toujours les jeunes candidats à la migration.

Ces comédiens ont, dans un humour à faire éclater de rires, décrit et fustigé les «routes» de la tragédie, du deuil et du désespoir. A côté du tableau sombre de la migration clandestine, artistes et comédiens ont cette fois-ci montré et expliqué aux jeunes le passage sûr par les «routes» de la réussite sans quitter son pays. La COMMID, qui a lancé ses activités de campagne, mardi dernier à Nouakchott, a organisé, jeudi à la commune de d’El Mina, un atelier de sensibilisation des organisations de la société civile de cette moughata.

Rappelons que la COMMID a, auparavant, organisé mercredi soir, son premier grand concert, au Terrain Pif de la BMD, dans la commune de Tévragh-Zeina. Ce spectacle s’est déroulé en présence de responsable du Projet Migration et d’une imposante assistance.

Nouhot

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