28-08-2014 15:06 - L’affaire des esclaves castrés donne des sueurs froides
Temps Forts - Au cours d’un atelier conjoint organisé par le haut commissariat des nations unis aux droits de l’homme et le défunt commissariat aux droits de l’homme à l’action humanitaire sur les recommandations des assises antérieures sur le racisme et les formes contemporaines de l’esclavage tenue les mardi et mercredi dernier à l’hôtel Tfeila , le Ministre de la Justice a été pris à partie verbalement par un militant de IRA.
Le fait rapporté par des sources de IRA fait suite à une déclaration faite par Sidi Ould Zeine qui voulait apporter un démenti au président d’IRA sur l’existence de cas d’esclaves castrés en Mauritanie lors de son séjour aux USA.
Le Ministre voulant s’exprimer loin des micros et caméras a , selon cette source, soutenu que les révélations de IRA étaient dénuées de tout fondement et qu’elles portent atteinte à la crédibilité de certains milieux officiels notamment américains qui doivent reconsidérer leurs rapports avec le leader de IRA qui ne fait, selon lui, que colporter des mensonges.
Les propos du Ministre, ajoute notre source, seront aussitôt balayés d’un revers de la main par un responsable d’IRA présent dans la salle. Ce dernier monta au créneau pour soutenir la véracité des révélations de IRA sur l’existence d’esclaves castrés.
Mieux, il rappelle au Ministre qu’un haut cadre de son département dispose d’un esclave castré chez lui. Il ajouta que si le Ministre était sûr de ce qu’il disait pourquoi a-t-il demandé alors à la télévision nationale de s’éclipser de la salle ?
La virulence de l’intervention du militant d’IRA sema la confusion dans un sauve-qui-peut où le Ministre et ses collègues présents se retirent de la salle. Parmi eux, Sidi Ould Salem, l’actuel Ministre de l’enseignement supérieur, la présidente de la commission nationale des droits de l’homme.