Le Véridique - L’axe Nouakchott-Akjoujt a fait de nouveau des morts parmi les militaires. Un drame qui intervient quelques jours après un autre accident qui a fait 8 morts civils.

Excès de vitesse, défectuosité de la voie et manque de vigilance des conducteurs sont souvent à l’origine de ces accidents tragiques, dont les autres axes ne sont pas épargnés.

Trois morts et dix blessés graves, parmi des soldats du Bataillon pour la sécurité présidentielle (BASEP) tel est le lourd bilan d'un accident survenu, vendredi dernier, à 25km sur la route Nouakchott-Akjoujt.

Il s'agit d'un camion du Bataillon de la sécurité Présidentielle, BASEP, qui s'est renversé suite à l’éclatement de l'une de ses roues, pendant qu'il roulait à une grande vitesse, précise une source militaire.

Les dépouilles des 3 soldats tués avaient été acheminées à la morgue de l’hôpital, tandis que les blessés avaient été admis à l’hôpital militaire de Nouakchott, où, ils suivent des traitements et des soins intensifs.

Ces accidents sont fréquents. Une grave collision s’était produite, quelques jours auparavant à 80 Km au nord d’Akjoujt, entre un véhicule type Toyota Hi Lux immatriculé 3640 AA07, en provenance de Zouerate, et un gros camion.

L’accident s’est produit, juste après la prière du crépuscule au PK 80 entre Yaghref et Akjoujt.

8 personnes sont décédées dont le chauffeur Mohamed Ould Lebchir, trois enfants et leur père, un enfant et sa mère et une petite fillette. Parmi les blessés évacués à Akjoujt, un homme et deux femmes, dont la mère d’une fillette décédée dans l’accident. Actuellement à Zouerate, plusieurs personnes se rassemblent devant l’agence de voyage cherchant des informations concernant cet accident.

La tragédie ne s’arrête pas à ce bilan macabre. Au contraire, des morts et des blessés d’accidents routiers sont enregistrés quotidiennement sur ces axes routiers, où la fréquence de ces drames interpelle d’urgence les autorités pour arrêter le carnage mécanique.