04-10-2015 12:16 - Mauritanie : le géant minier Kinross dans le viseur des autorités américaines

Mauritanie : le géant minier Kinross dans le viseur des autorités américaines

Le Monde - C’est une mine d’or à ciel ouvert qui perce un paysage lunaire, à 300 km au nord de Nouakchott. De petits aéronefs font les va-et-vient sur le tarmac du plus grand gisement exploité de Mauritanie : Tasiast. Autour de ce site niché dans le désert a jailli une petite ville ou plutôt un camp de 3 000 habitants, des travailleurs pour la plupart.

Des gendarmes en uniforme montent la garde. Ils protègent ce qui devait être une poule aux œufs d’or pour le gouvernement mauritanien et pour le propriétaire des lieux depuis 2010 : le géant minier canadien Kinross Gold Corporation (2,71 millions d’onces produites dans le monde en 2014, soit 85,86 tonnes).

Mais l’oasis n’était peut-être qu’un mirage : l’exploitation de la mine de Tasiast a en effet viré au cauchemar. Le cours de l’or s’est effondré, perdant 42 % de sa valeur depuis septembre 2011, le site fonctionne au ralenti et, surtout, Kinross Gold Corporation, le 5ème plus grand producteur d’or au monde, se retrouve aujourd’hui dans le viseur du gendarme de la bourse américaine, la SEC (Securities and Exchange Commission) et du département de justice américain. La société est soupçonnée de corruption.

Selon des documents consultés par Le Monde Afrique, la SEC a démarré une enquête l’an dernier sur les relations étroites du groupe minier, côté aux bourses de Toronto et de New York, avec le régime du président mauritanien Mohamed Ould Abdel Aziz.

Le 18 février 2015, Patrick Hickey, l’ancien vice président Afrique de Kinross, en charge de la mine de Tasiast jusqu’à son éviction du groupe en 2014, a reçu une convocation des enquêteurs de la SEC, qui cherchent à éclaircir les relations financières et commerciales nouées avec les partenaires mauritaniens, jusque dans l’entourage du président. Contacté par Le Monde Afrique, le gendarme de la bourse américaine n’a pas souhaité réagir, l’enquête étant confidentielle.

Le 19 mars 2014, la SEC avait exigé de Kinross Gold Corporation une liste de documents internes tels que l’intégralité des courriers et échanges électroniques, mais aussi les contrats et les virements passés avec une longue liste de personnalités mauritaniennes, le plus souvent des proches du président.

Les paiements de taxe sur les carburants, les relations avec les inspecteurs du travail, et les rapports environnementaux ont également été demandés. Et ce, depuis le 1er décembre 2010, soit près de trois mois après le rachat de la mine de Tasiast.

La plus grande acquisition de l’histoire de Kinross

Le groupe canadien Red Black Mining, qui avait acquis la mine pour 278 millions de dollars quelques années plus tôt, l’a revendu 7,1 milliards de dollars à Kinross Gold Corporation. C’est, à ce jour, la plus importante opération financière de la société. La plus critiquée aussi.

Le sous-sol de Tasiast renferme des réserves avérées de cinq millions d’onces (171,72 tonnes). Voire le double ou le quadruple selon des experts dont certains vont jusqu’à estimer les fonds inexplorés à 20 millions d’onces (687 tonnes).

Mais, « le succès de l’acquisition proposée de Red Black Mining par Kinross Gold Corporation est trop dépendant des réserves d’or d’hypothétique du site », pouvait-on lire dans une note du 11 août 2010 de la société de conseil Institutional Shareholder Service (ISS), consultée par Le Monde Afrique.
Selon ISS, il faudrait que la mine renferme 22,5 millions d’onces d’or et que Kinross Gold Corporation dope sa production mondiale de 30 % d’ici 2015 pour que l’opération soit rentable.

En 2010, la production de la mine s’élevait à 57 000 onces d’or (1,7 tonne), vingt fois moins que la plus grande mine du monde, Grasberg, en Indonésie. Le pari s’annonçait d’autant plus risqué que les institutions mauritaniennes sont fragiles, la corruption endémique (le pays est classé 51e plus corrompu au monde sur 175 par Transparency International), les routes du pays empruntées par les trafiquants de drogue et ses étendues désertiques traversées par des groupes djihadistes.

Vu des buildings de New York ou Toronto, la Mauritanie n’est pas vraiment un paradis pour les affaires. Tye Burt, le président de Kinross Gold Corporation, est néanmoins parvenu à faire basculer le vote, au prix d’un marathon de rencontres avec les actionnaires réticents : cent cinquante meetings enchaînés durant l’été 2010.

Le 15 septembre 2010, l’assemblée générale a donc entériné l’acquisition de Tasiast. Le début d’un engrenage pour Kinross Gold Corporation. Amorcée en septembre 2010, la chute du cours de l’or se poursuit, l’action Kinross s’enlise. Deux recours sont déposés en 2012 par des actionnaires mécontents devant les juridictions d’Ontario et de New York.

Ils accusent la direction de Kinross Gold Corporation d’avoir livré de mauvaises informations pour motiver le rachat de cette mine dans cette contrée lointaine d’Afrique. Le président du groupe Tye Burt est limogé en juillet 2014, mais il aura fallu trois ans pour circonscrire l’incendie.

Aux actionnaires canadiens est proposée une compensation de 12,5 millions de dollars en échange de l’abandon des poursuites. Aux Américains, 33 millions. À l’été 2015, ces deux foyers semblent éteints. Reste le plus inquiétant, l’enquête en cours diligentée par la SEC.

Des proches du président visés

A Nouakchott, quantité de hauts fonctionnaires et de proches du président Mohamed Ould Abdel Aziz ont profité des largesses de Kinross Gold Corporation. Les agents des douanes et les gendarmes qui protègent le site sont ainsi directement rémunérés par le groupe minier canadien et liés par un contrat.

Selon nos informations, le patron de la gendarmerie nationale, le général N’Daga Dieng, loue plusieurs de ses villas à Nouakchott aux employés de Kinross Gold Corporation qui a d’ailleurs embauché sa fille. Kinross n’a pas souhaité commenter cette information.

D’autres militaires, inspecteurs du travail, hauts fonctionnaires et conseillers du président peuplent la liste des personnalités ciblées par la SEC. Parmi eux, un certain Ismaël Hassana. Cousin du directeur national de la sécurité publique, cet entrepreneur logistique a un temps fait fonction de directeur des relations extérieures de la filiale Mauritanienne de Kinross Gold Corporation. Il a refusé de répondre aux questions du Monde Afrique.

Toujours chic et coutumier des palaces parisiens, l’homme d’affaires Melaïnine Ould Tomy a, lui, été nommé vice-président de la mine de Tasiast. C’est sans doute un hasard qu’il ait été directeur du protocole de la présidence et que son cousin se nomme Mohamed Ould Abdel Aziz. Autre personnage visé par la SEC, Mohamed Abdellahi Ould Yaha, ancien délégué à l’investissement privé du gouvernement et sous-traitant du géant minier.

Au final, la liste de la SEC ressemble à un annuaire du pouvoir mauritanien, tant ces personnalités constituent le cœur du clan du président. Porté à la tête de l’Etat par un putsch en 2008, Mohamed Ould Abdel Aziz sera blanchi en 2009 par une élection présidentielle, suivie d’une autre en 2014 remportée avec 81 % des suffrages.

Il jouit d’une réputation flatteuse auprès des chancelleries occidentales, qui voient en lui un précieux allié dans la lutte contre le terrorisme. N’a-t-il pas mené des opérations conjointes avec les troupes françaises dans le Sahel ? N’a-t-il pas servi de facilitateurs lors des crises d’otages ? N’a-t-il pas accueilli et protégé l’équipe de tournage de Timbuktu, film récompensé par une pluie de César et qui n’aurait pu voir le jour sans le soutien du pouvoir mauritanien ?

La mainmise politique et économique du président Mohamed Ould Abdel Aziz

Sur le plan intérieur, celui qui s’est autoproclamé président des pauvres joue au « Chavez du Sahel ». Il dénonce la corruption, et relance l’économie – la croissance est passée sous ses mandats de -1,2 % à + 6 %. Mais Mohamed Ould Abdel Aziz a aussi tué dans l’œuf toute contestation en 2011, quand le vent des printemps arabe a commencé à souffler.

Les militants qui dénoncent l’exploitation de la communauté haratine à la peau noire sont réduits au silence, tels Biram Abeid, condamné le 20 août à deux ans de prison ferme.

Mohamed Ould Abdel Aziz exerce sa mainmise politique et économique avec les siens, les hommes de sa tribu, les Ouled Bousbah, qui parsèment l’organigramme du gouvernement et gravitent autour ou au sein de Kinross Gold Corporation. Dénoncée de longue date par l’opposition politique et les associations, la gestion clanique des ressources du pays – dont 70 % des recettes d’exportation dépendent des mines de fer, d’or, et du pétrole et du cuivre – prend corps avec l’enquête américaine.

« Le fait que les services d’enquête parmi les plus puissant au monde aient déclenché des investigations sur les liens frauduleux entre un des plus grands acteurs miniers et un clan présidentiel est sans précédent, pointe William Bourdon, président fondateur de l’association Sherpa.

Ceci illustre le climat corruptif existant, dans une totale impunité entre ces acteurs et des kleptocraties dont la Mauritanie sur lesquelles Sherpa enquête depuis des années ».


Quelques heures après avoir été sollicité par Le Monde Afrique, Kinross Gold Corporation s’est fendu d’un communiqué vendredi 2 octobre. Le groupe explique « avoir reçu dès août 2013 des informations concernant ces allégations de paiements abusifs à des membres du gouvernement [mauritanien] et des déficiences de contrôle interne sur ses opérations minières en Afrique de l’ouest ». Et d’ajouter : « Kinross prend ces allégations très au sérieux […] et collabore pleinement avec la SEC et le département de justice américain ».

Selon nos informations, la direction du groupe minier a été alertée bien avant 2013. Dès le 15 septembre 2011, ses avocats ont mis en garde Kinross Gold Corporation sur ses agissements en Mauritanie et des risques que de telles pratiques tombent sous le coup des lois anti-corruption américaine et canadienne. Des conseils qui se révèlent aujourd’hui avisés.



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Commentaires (15)

  • Bounana (H) 06/10/2015 01:40 X

    Pas de fumée sans feu! La SEC et le DOJ ne jouent pas avec la corruption. Demandez a Noriega et les intouchables de la FIFA. Que lumière soit faite. Amine.

  • Haiballa (H) 05/10/2015 15:39 X

    Franchement je ne comprends pas à qui profite de telles publications. Certainement pas la Mauritanie. Le Monde Afrique et ses lecteurs doivent savoir que la Mauritanie est bien le paradis des investissements dans le domaine minier, particulièrement dans ce contexte de chute des cours des matières premières minérale et plus particulièrement pour l’Or dont la reprise est plus que certaine et dans des délais très courts (l’Or atteindra 2000 US$ / once avant 2020). Le contexte actuel de baisse des prix est le meilleur moment pour l’investissement dans le développement des dépôts minéralisés de hautes qualités comme celui de Taziazt et de nombreux autres gisements identifiés en Mauritanie

  • Ibiliss (H) 05/10/2015 00:35 X

    Quand vous critiquez son leader politique, son footballeur ou son prof,le jeune mauritanien crie au complot et s'énerve comme si vous vous étiez attaqué à son père, et justement, faute d'avoir tué le père! Il mourra enfant, le pauvre!

  • teyssir (H) 04/10/2015 23:06 X

    C'est du n'importe quoi et c'est bien domage car Tasiast a tellement de choses mauvaises qu'on peut utiliser, surtout pour la partie main mise de Aziz. La on a loupe la cible comme d'habitude et ca sent une certaine odeure Sherpa, Monde Afrique, Bouammattou et le conseiller de Blaise. C'est domage car en utilisant du mensonge et melangeant les choses, on blanchi le salle car il est avec le propre. Vraiment n'importe quoi et vraiment domage! On a des histoires et des histoires du mal de tasiast et des problemes de corruptions et d'implications contre productive du regime...mais la, c'est de l'imagination. Peut etre que Tasiast a meme paye pour cet article tellement il lui sert de bonne sortie

  • ALMOUDO_DIMBE (H) 04/10/2015 22:02 X

    arretez de faire passer Ndiaga pour un saint. ce n'est pas le seul cité, mais vous etes les seuls a pleurnicher. s'il est clean et net comme vous le dites l'avenir nous le dira. il s'agit d'une enquéte americaine, ces gens ne se hasarderont jamais a porter offense a des inconnus comme ndiaga. ils en ont aprés la FIFA avec des preuves claires ils feront tomber tout les systems corrompus de la planéte. les vendus et corrompus de la mauritanie ne risque pas d'echapper. CALMEZ VOUS. vous n'avez nul endroit pour porter plainte preparez plustot vos defense.

  • yeromalado (H) 04/10/2015 16:43 X

    la SEC ne joue pas. Kinross finira par payer des millions de $$$$ de fines mais n'arrivera aux cousins ou proches du president.Kinross sera le seul perdant dans tout ca.

  • pablodia (H) 04/10/2015 16:42 X

    Ca sent le moisi chez Kinross,me semble-t-il. Mais une fois la boîte de pandore ouverte,on ne peut plus contenir les relents sulfureux qui s’y dégagent.L’affaire pourrait être plus sérieuse qu’on ne l’imagine.Pour les extrapolations et autres supputations tendancieuses,il faut savoir garder raison et ne pas monter si hâtivement au créneau.

  • bilal007 (H) 04/10/2015 15:56 X

    Je suis par principe contre toute corruption ou non-respect des codes en vigueur dans notre cher pays mais tout le monde sait que la fille de Dienga est sortante de prestigieuses écoles américaines, Smail Hacena est lui sortant des universités canadiennes et Malainine Toumey est tout sauf un businessman. C’est vrai que Dienga fils a des appartements mais c’est son propre investissement après son passage aux Etats Unis et cela n’a rien à voir avec son père donc dire que son père loue est déjà une incorrigible erreur parce qu’un patriote ne loue pas et ne fait pas ces choses-là. Il y a certes une liberté à s’exprimer mais cela ne doit en aucun cas être une fenêtre pour des montages aussi fictifs que vicieux. Il y a certes une volonté de nuire à un moteur de l’économie mauritanienne. Il y certes comme une odeur de manipulation et machination dans l’air … A la place de ces personnes, je ne porterais pas plainte mais je demanderais tout simplement et bonnement qu’on sorte les preuves de ce qui a été avance au grand publique …

  • poulelnguel (H) 04/10/2015 15:44 X

    @elhousseinou et @abarry Je sais que Diaga n'a rien à voir avec Kinross par contre j'étais au service de RH à l'époque où Ismael Hassana et Astou Dieng (la fille du général) avait été recruté en 2011 et je vous confirme que ces deux n'ont passé aucun test de recrutement pour la bonne et simple raison que jamais leurs postes n'ont été ouverts. Ils sont certes tous les deux compétents mais ont été parachutés du jour au lendemain sans les postes qu'ils occupent ne soient soumis à la compétition. Quant à Ould Yaha et de sa société Maurinvest elle bénéficie de contrats fictifs avec Kinross notamment au niveau du Guest House de Kinross. Les enqueteurs pourront très facilement avoir des preuves. Je suis également surpris que Cridem publie cet article car Kinross a muselé une grande partie de la presse avec des contrats d'insertion publicitaires. Bravo à Cridem d'avoir garder son indépendance.

  • OULDOUMOU (H) 04/10/2015 15:21 X

    cet article http://x-ould-y.blogspot.fr/2007/03/la-liste-noire.html est toujours d actualité à lire et relire avec tristesse...........et dégout....

  • Dangerous (H) 04/10/2015 15:18 X

    Messieurs les inconditionnelles de N'diaga, soyez sérieux une location de villa n'est une corruption, c'est un logement avec un prix à prendre ou à laisser, cela n'est pas de la corruption, sa fille à le droit de travailler dans n'importe qu'elle société du monde et même avec l'intervention de son père cela n'est pas une corruption, son père lui sert à quoi si elle ne peut pas travailler dans une boite comme KINROSSS, cela n'est pas une corruption une fois encore, il faut savoir lire entre les lignes dans des cas pareils, il ne faut pas crier au feu sans savoir ou peuvent atteindre les flammes, N'Diaga est blanc comme neige dans cette histoire, il n'est pas actionnaire, il n'est pas non plus fournisseur de pièces fictives à KINROSS ni payer comme les autres **** cités dans un autre document de WIKILEAKS. Mais nous devrions admettre que notre Président à des sérieux problèmes avec l'argent lui et son entourage, après les histoires de ghanagate, du mali avec la filière, l'armement des autres contres les autres, nous voila avec un autre problème plus grave que le cas NORIEGA, prions pour le pays.

  • abarry45 (H) 04/10/2015 14:29 X

    Article renfermant des informations mensongères fallacieuses et diffamatoires à l endroit d un officier general.Cet officier ne dispose d aucune villa louée par cette société depuis son installation en Mauritanie. Il s agit là encore d une accusation gratuite facilement vérifiable .Le mis en cause se réserve de toute poursuite judiciaire à l encontre de l auteur malveillant de cet article dénué de tout fondement.Pour le recrutement de sa fille laisse le soin à l enquêteur d en vérifier les conditions iété depuis son installation en Mauritanie

  • elhousseinou (H) 04/10/2015 14:27 X

    Ndiaga n'a aucune maison louée à Kinross ni à ses employés et cadres Il se reserve le droit de porter plainte contre Le Monde Afrique et l'auteur de cet article SA fille fut recrutée légalement, elle remplit les critères requis pour le poste, formée dans une école américaine. Le général n'a rien à voir avec Kinross

  • abarry45 (H) 04/10/2015 13:57 X

    Quel article diffamatoire écrit par un malveillant Le Général NDIAGA n'a aucun bien loué par KINROSS même pas un mètre carré On met au défi quiconque pourrait apporter une preuve. Le général se réserve le droit de porter plainte contre Le Monde et le rédacteur de cet article. Publier de fausses informations pour blesser n'est ni sérieux ni honnête La fille du Général fut recrutée normalement, elle a des compétences requises avec des diplômes obtenus aux USA,elle a postulé et fut recrutée. Le Général n'a rien à voir avec Kinross.

  • Diacks (H) 04/10/2015 13:57 X

    Voici un article très bien écrit, très bien informé et publié par l'un des quotidiens les plus sérieux au monde. Hélas, les inconditionnels de Aziz et de son UPR tenteront de nous faire croire qu'il s'agit d'un complot de l'IRA et des ennemis de la Mauritanie. BULLSHIT!