24-11-2015 09:30 - Libre Expression : Le mandat

Libre Expression : Le mandat

Ely Ould Krombelé - Il ne s'agit pas du roman oh combien instructif du célèbre et populaire écrivain sénégalais Sembène Ousmane dont le titre est justement..."Le mandat"!!!. Notre mandat à nous c'est celui qui préoccupe tous les mauritaniens du matin au soir alors même que le "mandataire" politique ne s'est jamais exprimé sur ce sujet.

Tous les mauritaniens, qu'ils soient de la majorité présidentielle, de l'opposition ou d'autres sensibilités politiques sont suspendus à la décision que pourrait prendre le président Mohamed Ould Abdel Aziz, au cours de son actuelle charge publique élective de cinq ans(2014-2019). D'ici là les palabres vont bon train.

Les interventions prolixes des uns, les commentaires oiseux des autres me rappellent une anecdote beaucoup plus drôle cette fois du temps de l'ancien président Maawiya et qui a trait au projet de construction de la route coloniale Tiguint-Mederdra.

Les travaux étaient confiés à l'ingénieur des Ponts et Chaussées Cheikh Ould Sid'Ahmed qui devait constamment contrôler l'état de leur avancement. Aussi à chacune de ses visites à Tiguint,le directeur des Travaux Publics était abordé par d'irréductibles habitants de la ville, le plus souvent désoeuvrés.

L'ingénieur devrait répondre rituellement à une batterie de questions du genre: "de quoi sera faite la route Tiguint-Mederdra, elle dont le mauvais état n'a jamais attiré l'attention des pouvoirs publics depuis 1960; sera-t-elle faite en banco ou d'asphalte"? Un jour , Cheikh, à peine arrivé chez le chef d'arrondissement de Tiguint que les inévitables vieux ressortissants de la ville l'apostèrent de nouveau en reprenant en cœur:

- après le terrassement, vous comptez recouvrir la route de goudron ou de bitume?Le directeur des travaux publics toujours jovial, de répondre avec humour....

-mes chers compatriotes,qu'est-ce qui ne vous dit pas qu'on recouvrira votre fameuse route avec du "aîche" (entendez des galettes à base de mil,très appréciées des populations du Trarza). Rires...de toute l'assistance, agréablement surprise par la réponse d'un "chreîgman" surfant sur un "idiomatisme" déroutant aux confins de l'Iguidi pourtant réputé pour ses célèbres prétéritions.

En sera-t-il de même pour Aziz, tacitement sollicité,constamment sondé, pressé de répondre si un jour il voudra assouvir l'impatience de ses concitoyens quant à son éventue l"troisième mandat" politique?Quand va-t-il crever l'abcès?

Mais auparavant tout le monde voudrait savoir de quelle malléabilité le matériau du général Aziz serait-il encore confectionné. Le général qui,depuis 2008, avec une dextérité dont il a seul le secret, roule dans la farine tout le microcosme politique mauritanien.

Pour l'opposition échaudée, il y aurait un piège derrière toute prise de décision du président Aziz. L'opposition s'abstiendrait même s'il l'invitait à faire avec lui le pèlerinage de la Mecque craignant en amont ou en aval un"coup fourré" !!!. Tenez-vous bien.

Depuis la journée du 6 Août 2008 qui a mis à nu la candeur du chef de file de l'opposition, Ahmed Ould Daddah ,en passant par les accords de Dakar que certains opposants prenaient pour le "coran",sans oublier l'exil forcé du milliardaire Mohamed Ould Bouamatou qui croyait avoir mis le "sneîdri" dans sa poche,à voir l'exaltation du "moi" de l'abolitionniste Biram Ould Abeid subissant d'abord l'appât de la carotte,avant l'effet du bâton,et enfin la marginalisation de l'opposition désormais genoux à terre;le général Ould Abdel Aziz continue ,il me semble,de défier tous les pronostics.

C'est dire que tous ces stratagèmes dignes du mythologique cadeau empoisonné des Achéens aux Troyens ne peuvent être les faits d'un novice en politique,ou d'un singleton en mal de repères, encore moins d'un hypothétique hasard souriant à l'audacieux.

Ne faut-il pas plutôt voir en cela la conjugaison d'un impératif sécuritaire d'une part, et d'autre part une tactique martiale qui consiste à maintenir son cap jusqu'à destination, en ignorant les éléments "perturbateurs" de second palier ,quitte à s'en charger ultérieurement?

Qui savait qu'il pouvait tenir la dragée haute à l'animalerie politique que sont les kadihines, les marxisants sans avoir lu le Capital, les lumpen-prolétaires ignorant le matérialisme dialectique et historique,sans oublier tous les nationalistes des extrêmes entrés dans les rangs comme les majorettes du carnaval de Rio. Le général Aziz agit-il seul ou aurait-il un gourou?

Le premier verrou 

On avait cru que la position de la France sur la chute du président Blaise Compaoré serait intangible,et le courroux de Paris se répercuterait sur tous les autres régimes africains qui tenteraient d'amender leurs constitutions en vue de permettre aux chefs d'états de se représenter comme ils l'auraient souhaité.

Cependant nous avons feint d'oublier que chaque pays a sa spécificité et les relations internationales ne sont guidées principalement que par des intérêts économiques ou sécuritaires dans une mesure moindre. La France n'avait plus besoin de Blaise Compaoré car la Côte d'Ivoire se mettait debout petit à petit, Laurent Gbagbo est en prison.

Les investisseurs Vincent Bolloré et Martin Bouygues, magnats de l'économie française et amis personnels du président Sarkozy peuvent désormais se frotter les mains.

D'autre part le département d'Etat US,après avoir menacé Paul Kagamé de sanctions,s'est enfin ressaisi en laissant finalement le parlement rwandais voter l'amendement qui permet au président Kagamé de briguer autant de mandats.

Plus près de nous le référendum organisé par Denis Sassou Nguessou ,pourtant en maille avec la justice française pour biens mal acquis,a sonné le glas de l'ingérence de la France dans les palabres africaines. Selon Paris Sassou Nguessou est un gage de stabilité au Congo et les multinationales européennes,surtout l'entreprise TOTAL préfère écouler son pétrole dans une ambiance de bon aloi plutôt que de cautionner un changement aux lendemains incertains.

A soixante-dix ans ou plus le président congolais a de beaux jours devant lui. D'ailleurs c'est aux africains de régler leurs litiges intérieurs. Si l'opposition congolaise comptait sur l'aide de la France ,cette dernière a choisi ses intérêts, au lieu de vouloir exporter la démocratie libérale occidentale chez des peuples non hellénistiques , ce qui serait d'ailleurs "un luxe" selon l'expression du président Chirac.

Le deuxième verrou ou l’état d'urgence

Les récents carnages du 13 Janvier survenus en plein Paris et qui ont poussé les autorités françaises à décréter l'état d'urgence ont changé toute la donne géo-politique longtemps échafaudée par le berceau des droits de l'homme.

Adieu le conformisme,le parrainage des droits humains,la surveillance des constitutions africaines etc.. Bienvenue au tout sécuritaire,comme si la prise d'otages de l'hôtel Radisson à Bamako le 20 novembre venait réconforter dans leur décision les autorités françaises à hisser l'impératif sécuritaire et placer au second palier le concept humanitaire.

On est en droit de se demander comment la 5ème puissance militaire nucléaire du monde,avec des services de renseignement de pointe, puisse subir de telles failles dans sa politique de défense du fait de petits délinquants "islamo-terroristes" de banlieues ?

Qu'en sera-t-il si un jour Daesh jurait de semer le chaos dans les fragiles pays lointains de la sous-région sahélienne? En Mauritanie où il n'y a pas eu d'attentats depuis longtemps la menace est prise au sérieux à l'approche de la fête de l'indépendance, le 28 novembre et surtout après la prise d'otages perpétrée contre le Mali, il y a à peine 72 heures.

Le mandat 

Tous les verrous psychologiques exogènes qui constituaient des garde-fous à la tentation du "mandat de plus" pour les uns ou du "mandat de trop" pour les autres,sont tombés comme des masques.

Ceux qui comptaient sur Washington ou Paris pour s'immiscer dans les affaires intérieures de la Mauritanie n'auront probablement pas gain de cause. Reste à convaincre le principal acteur qu'est le peuple souverain s'il est pour ou contre l'éventualité d'un "troisième mandat". Mais ne soyons pas plus royalistes que le roi.Et attendons d'ici 2017 pour qu'enfin les intentions se précisent.

On peut taxer Aziz de tous les maux,on peut le critiquer de manière acerbe, on peut lui reprocher certaines failles comme tout être humain mais on ne pourra jamais dire qu'il n'a pas apporté la sécurité et la paix sur tout le territoire de la Mauritanie.

Quand on est l'ennemi du lièvre,on doit lui reconnaitre son point fort, sa rapidité .Or sans la stabilité et la quiétude rien ne peut se construire durablement. Il suffit que l'on ait un président un peu insouciant en matière de sécurité pour que la Mauritanie éclate en morceaux.

Ce que souhaite une pile de personnes mal intentionnées et qui seront les premières à grossir les rangs du HCR à Bamako et Dakar en cas de "somalisation" de la Mauritanie.

En attendant le président Aziz joue les prolongations jusqu'en 2017,année où ses réelles intentions se dessineront. Un boulevard lui est ouvert, lui qui détient la majorité dans les deux chambres. Alors va-t-il solliciter l'avis du peuple par voie référendaire comme au Congo ou passera -t-il par le biais du parlement comme au Rwanda ?

L'histoire ne vient que de commencer et le président Aziz comme à son habitude risque de nous surprendre en empruntant un autre défilement pour atteindre sa ligne de crête jusque là ignorée de tous les observateurs de la scène politique mauritanienne.

Comme me l'a dit récemment un général de l'Armée bien planqué: " nous comptons sur Aziz pour prendre la bonne décision au moment opportun. Jusque là, il n'a pas déçu ses compatriotes quant aux bons choix régaliens.

La Mauritanie est un pays fragile et il lui faut un homme qui a de la poigne..comme Mohamed Ould Abdel Aziz"
. D'ici là le président doit s'atteler à ménager sa monture car quand on veut plus,on est tenu de faire plus.

Le 28 novembre 2015, anniversaire de notre indépendance, les abolitionnistes de l'IRA doivent bénéficier d'une grâce présidentielle. Les veuves et ayants-droit victimes des événements de 1989-91, reçus au plus haut niveau de l'état afin de régler définitivement leur calvaire.

Le chômage, la gabegie,l'éducation et la santé seront les défis du lendemain. A croire que le slogan de campagne de l'ancien président français Nicolas Sarkozy; " Travailler plus pour gagner plus", serait la source d'inspiration pour notre président./.

A suivre inchallah

Ely Ould Krombele, Paris



"Libre Expression" est une rubrique où nos lecteurs peuvent s'exprimer en toute liberté dans le respect de la CHARTE affichée.

Les articles, commentaires et propos sont la propriété de leur(s) auteur(s) et n'engagent que leur avis, opinion et responsabilité.


Commentaires : 8
Lus : 2187

Postez un commentaire

Charte des commentaires

A lire avant de commenter! Quelques dispositions pour rendre les débats passionnants sur Cridem :

Commentez pour enrichir : Le but des commentaires est d'instaurer des échanges enrichissants à partir des articles publiés sur Cridem.

Respectez vos interlocuteurs : Pour assurer des débats de qualité, un maître-mot: le respect des participants. Donnez à chacun le droit d'être en désaccord avec vous. Appuyez vos réponses sur des faits et des arguments, non sur des invectives.

Contenus illicites : Le contenu des commentaires ne doit pas contrevenir aux lois et réglementations en vigueur. Sont notamment illicites les propos racistes ou antisémites, diffamatoires ou injurieux, divulguant des informations relatives à la vie privée d'une personne, utilisant des oeuvres protégées par les droits d'auteur (textes, photos, vidéos...).

Cridem se réserve le droit de ne pas valider tout commentaire susceptible de contrevenir à la loi, ainsi que tout commentaire hors-sujet, promotionnel ou grossier. Merci pour votre participation à Cridem!

Les commentaires et propos sont la propriété de leur(s) auteur(s) et n'engagent que leur avis, opinion et responsabilité.

Identification

Pour poster un commentaire il faut être membre .

Si vous avez déjà un accès membre .
Veuillez vous identifier sur la page d'accueil en haut à droite dans la partie IDENTIFICATION ou bien Cliquez ICI .

Vous n'êtes pas membre . Vous pouvez vous enregistrer gratuitement en Cliquant ICI .

En étant membre vous accèderez à TOUS les espaces de CRIDEM sans aucune restriction .

Commentaires (8)

  • medmedelmaouloud (H) 24/11/2015 17:52 X

    Un sujet d'actualité.

    Je voudrais demander à ceux qui veulent débatte ce sujet d'être ''sportifs'' et démocrates. Le Président Mohamed ould Abdel Aziz est, comme tous les hommes, et surtout les chefs, jugé en bien par des gens et en mal par d'autres.

    Je dirais mieux, le même observateur peut et doit juger Monsieur le Président sur ses actes et ses qualités; donc bien et/ou mal selon ces actes et ces qualités.

    Je m'explique: quand le président affronte les problèmes avec la fermeté et le courage d'un vrai chef, il faut le lui reconnaitre et inversement quand il fait preuve de faiblesse et/ou laxisme il faut aussi le lui faire remarquer.

    Quand le président présente un bon bilan mais avec des insuffisances il faut lui reconnaitre ses mérites et lui demander de compléter.

    A ce propos je voudrais dire à ceux qui reprochent à l'auteur de l'article d'écrire que la Mauritanie a besoin d'un homme de poigne comme ould Abdel Aziz, qu'ils ont tort.

    Ould Krebelé, que je ne connais qu'à travers ses nombreux et excellents écrits qui n'ont jamais été tendres vis-à-vis du Président Mohamed ould Abdel Aziz, n'a dit de lui, dans cet article que la vérité.

    Au risque de me faire stigmatiser, voire insulter comme l'auteur, je dirais qu'il nous faut un homme de la trempe de ould Abde Aziz et s'il n' y a pas de candidat qui a son profile rappelons-nous que la constitution n'est pas le Coran.

    Je n'ai, pourtant, aucune relation avec ould Abdel Aziz ni avec son entourage mais c'est ma conviction.

  • aboumbom (H) 24/11/2015 15:36 X

    Cet homme "résonne" depuis qu'il a perdu le goût de raisonner. Allez savoir pourquoi.

  • Moutalli (H) 24/11/2015 14:06 X

    Pédant! L'attaque avec le roman de Sembène Ousmane n'est également pas très heureuse!

  • Symaodo (H) 24/11/2015 11:39 X

    TOI aussi tu as été roule dans la farine,mais seulement ta farine a toi est plus savoureuse,très sucrée;c'est vrai il y'a maintenant une autre grille de lecture axée sur le sécuritaire qui définit la realpolitik de l'hexagone vis avis de son precarre africain ,mais l'imminent danger qui implosera la Mauritanie a terme sont le tribalisme et le racisme;la dominante beidane nonobstant la complicité chromatique raciale est le pays le plus fragile d’Afrique,y'a rien de pire que l'esclavage,c'est une poudrière a retardement,pour ce qui est du mandat,Aziz est élu jusqu'en 2019,on est en 2015 encore,laissez faire son job.

  • MOKTUSS (H) 24/11/2015 11:25 X

    Si j'étais AZIZ, j'écourterai mon mondât en cours, ainsi tous le monde va passer a autre chose de plus important et plus constructif pour le pays. Mon Capitaine, nous avions besoin de vous et de vos idées pour nous aider à trouver des solutions pour l enseignement, la santé, le chômage, la malnutrition, le retour du tourisme, le retour des investisseurs, le retour de notre diaspora riche et variée ……..Etc. Un homme de votre taille intellectuelle doit être en mesure de marquer l'histoire de son pays par du concret, peu importe si AZIZ fera plus ou moins de mandat, il est comme tous les autres qui sont déjà passés au palais a quelque détails prés. Tous les technocrates, les techniciens, les ingénieurs, les économistes, les docteurs, les professeurs les hommes d’affaires de se pays, doivent se rappeler leur devoir en vers notre pays, car il en a besoin énormément. C’est tres dur et fait très mal d'accepter ce qui nous arrive avec toutes les potentialités humaines et naturelles dont nous disposons. Nous aurions pu avoir une vie meilleur et un pays exemplaire pour seulement 3 millions de personnes dans notre pays, alors que nos enfants, nos parents meurent de faim et de maladie. Merci

  • mdmdlemine (H) 24/11/2015 10:38 X

    "Les récents carnages du 13 Janvier survenus en plein Paris" le Général analyste expert veut dire "le 13 novembre". *** une analyse globalement objective où l'expert s'est contenté de décrypter le mocrocosme politique mauritanien actuel et futur dans un contexte mondial plus contraignant que les passions politiques internes. Si hier, la democratie est le pouvoir du peuple, elle est aujourd'hui, le pouvoir du "tout sécuritaire". La france y pense déjà et la belgique devenu ces derniers un pays fantôme, réalisent tous les limites excessives et dangeureuses de la démocratie qui ouvrent la voie à tous abus. Le clin d'oeil fin en conclusion aux détenus de l'IRA et au réglement sincère du passif humanitaire est à saluer et permet au mieux de réaliser l'objectivité de cette analyse qui n'auculte par les faibesses et les imperfections de l'actuel pouvoir, même en lui dressant, avec franchise, des qualités que tout le monde lui reconnait, en premier les occidentaux Oui Ould Abdel Aziz doit surmonter ces défauts, mais ses qualités incontestables militent encore pour sa longévité politique, à condition de s'investir, à corriger les erreurs, en premier celles qui consistent à cicatriser certaines plaies profondes du pays, nés des abus de pouvoirs antérieurs Avec des démocraties imparfaites, le recours au peuple pour décider le sort prochain de Ould Abdel Aziz, serait toujours à la lecture de l'actuelle scène politique à son maintien à la tête du pays En effet "El Avia" (la paix, la sécurité', le bien être économique et sociale et la justice sociale sont les meilleurs cadeaux que les mauritaniens peuvent obtenir, dés lors où tiraillé fortement par des poles tribalismes, communautaires, régionalistes ou instrumentalisés par des Etats étrangers, la Mauritanie a plus besoin d'être dirigée par une main de fer, permettant de contenir ses foyers d'explosion

  • Salek Ould Aziz (H) 24/11/2015 10:12 X

    Et la Constitution, elle où dans tout votre charabia? Et pensez vous qu’un Général militaire en Mauritanie d’aujourd’hui peut dire autrement du Président Aziz sans que ses étoiles volent en éclat? Décidément, les Cridémiens ont raison: vous aviez vendu votre âme, je dirais votre conscience, si vous en aviez réellement UNE! Heureusement, l’Histoire ne pardonne jamais!

  • rororo (H) 24/11/2015 10:09 X

    Certes une grande plume, mais absence manifeste de logique et de conscience dans ses écrits et c'est dommage!