24-02-2017 22:45 - Le porte-parole du gouvernement à propos des droits de l’homme et des amendements constitutionnels
Sahara Medias - Le ministre de la culture et de l’artisanat, porte parole du gouvernement, Mohamed Lemine O. Cheikh, commentait ce jeudi, devant la presse les travaux du conseil des ministres.
Il a du répondre à deux questions posées par nos confrères, relatives au rapport publié par Amnesty International à propos des droits de l’homme en Mauritanie, qui auraient connu, selon cette organisation, un recul dans le pays en 2016, et à propos des amendements constitutionnels soumis depuis mercredi au parlement, réuni en session extraordinaire.
Le ministre a nié l’existence dans le pays de détenus politique, pour délits d’opinion ou de manifestation.
Il a réaffirmé que les personnes détenues en Mauritanie, sont des prisonniers de droit commun ou d’actes criminels.
Le ministre a accusé certaines organisations, sans les nommer, de publier des informations et analyses erronées, obtenus auprès de sources peu fiables.
Il a dénoncé, sans les nommer, certaines personnes de faire de la surenchère et de faire de la question des droits de l’homme un fonds de commerce.
O. Cheikh a réaffirmé que la Mauritanie ne fait pas partie des pays cités, 20 au total, où des entraves à la liberté ont été enregistrées en 2016.
A propos des amendements constitutionnels, le ministre a dit qu’ils doivent être adoptés par le parlement, lors de la session extraordinaire qui se tient depuis mercredi ajoutant qu’ils revêtent un grand intérêt pour le peuple mauritanien.
Interrogé à propos de la volonté annoncée du forum national pour la démocratie et l’unité de faire échec à ces modifications constitutionnelles, le ministre a déclaré que le gouvernement n’est pas en confrontation avec qui ce soit, et que celui qui a un argument à faire valoir peut le faire, la manifestation est permise.
Le ministre a ajouté qu’il existe des amendements constitutionnels approuvés par des parties politiques lors d’un dialogue politique qui seront soumises au parlement pour approbation dans un premier temps.
Dans la seconde étape, a dit le ministre, la commission chargée du suivi du dialogue décidera.