22-03-2017 14:51 - Le président Ould Abdel Aziz écrit à la CENI

Le président Ould Abdel Aziz écrit à la CENI

Tawary - Le président mauritanien a adressé, hier, mardi 21 mars, en fin de journée, une lettre à la commission électorale nationale indépendante (CENI), instance chargée d’organiser les consultations électorales, afin de lui faire parvenir une proposition concernant la tenue d’un référendum populaire sur les amendements constitutionnels proposés, nous renseigne des sources concordantes.

Selon les mêmes sources, le ministre secrétaire général de la présidence, Dr Moulaye Ould Mohamed Laghdaf, président de la commission chargée du suivi et évaluation des résultats du dialogue dernier, a signifié dans la lettre que le scrutin doit se tenir après le mois du ramadan, autrement dit dans un délai de 3 mois.

Rappelons que la commission chargée du suivi et évaluation des résultats des dernières concertations s'était réunie,hier,au centre international des conférences de Nouakchott.

Cette décision intervient après le « niet » de quelques 23 sénateurs de la majorité présidentielle, ce qui a éternisé la situation politique dans le camp du président.



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Commentaires (4)

  • kalidou gueye (H) 22/03/2017 19:03 X

    Yanis, merci pour ce cours de droit que vous venez de donner au president, a son ceni et son gouvernement. La constitution est claire la dessus. La haute cour de justice doit se saisir de la situation pour traduire le president en justice pour haute trahison et parjure.

  • sow ousman (H) 22/03/2017 17:29 X

    ce président ne se méle jamais de ce qui est de l'interet général mais plutot se focalise sur le pillage des biens et les jeux de tortues, c'est trop tard de parler de reférendum car?????

  • yanis (H) 22/03/2017 17:04 X

    Un référendum sur la constitution ne peut pas se tenir s'il n'est pas approuvé au préalable par les 2/3 des députés et les 2/3 des sénateurs. Article 99 de la constitution : "Tout projet de révision doit être voté à la majorité des deux tiers des députés composant l’Assemblée nationale et des deux tiers des sénateurs composant le Sénat pour pouvoir être soumis au référendum."

  • amadou moussa (H) 22/03/2017 15:03 X

    il fallait passer par là car contourner le chemin c'est de se perdre ou prendre du retard.le Président Mohamed Abdel Aziz va prouver que nous avons un état de droit et ne parlera ce soir que dans l’intérêt du peuple.