24-09-2017 00:00 - Mauritanie : le quatrième anniversaire des FPC à Nouakchott

Mauritanie : le quatrième anniversaire des FPC à Nouakchott

Adrar Info - Le 24 septembre 2013.Une date.Une histoire de deux des militants des FPC les plus célèbres, le chef historique Samba Thiam et son porte-parole Kaaw Bilbassi Touré regagnaient la terre natale après 23 années d’exil aux Etats -Unis et en Suède.

Les deux hommes entendent poursuivre la longue marche vers la liberté qui a commencé en 86 , avec la publication du manifeste du négro-mauritanien qui leur valu avec les autres dirigeants du mouvement , la prison et la mort pour quatre d’entre eux.

Ce retour marque la fin d’une époque , la lutte armée et le début d’une autre, l’espoir d’une réconciliation nationale. Le redéploiement dans le pays commence à porter ses fruits nonobstant la non reconnaissance du parti par les autorités de Nouakchott.

4 ans déjà. Figure de l’opposition mauritanienne, hors système , le président des FPC peut regarder ses 23 années d’exil aux Etats-Unis comme une expérience du passé et les quatre années depuis son retour comme la deuxième étape de la longue marche vers la liberté à construire notamment avec son fidèle porte-parole Kaaw Bilbassi Touré et le plus jeune prisonnier politique du régime de Ould Taya en 86 suite à la publication du manifeste du négro-mauritanien.

Les deux hommes ont réussi le redéploiement des forces en se dotant d’abord d’un siège dans le quartier périphérique de la Sebkha dans la capitale mauritanienne pour former les militants et faire vivre le parti tant à l’intérieur qu’à l’extérieur du pays.

Cette implantation a porté ses fruits en faisant des FPC un parti crédible et plus près des préoccupations des populations les plus démunies.

Une reconnaissance au sein de la classe politique qui fait du leader négro mauritanien un incontournable dans le dialogue politique.

Ses idées forces sur la cohabitation , en particulier ses propositions sur l’autonomie des régions du Sud font l’unanimité des observateurs.

Le président Samba Thiam et son porte-parole ont réussi en quatre ans à dédiaboliser le mouvement flamiste et apporter une fraîcheur à la lutte contre le racisme d’Etat et un nouveau souffle à l’opposition démocratique mauritanienne grâce à des prises de position justes sur la question nationale aujourd’hui complètement abandonnée par le président Ould Aziz.

En soufflant ces quatre bougies , les deux combattants de la liberté entendent montrer qu’ils sont sur le bon chemin pour amener les mauritaniens à la réconciliation nationale.

Et que la non reconnaissance des FPC n’est pas un handicap mais au contraire une force pour surmonter toutes les épreuves.

Les FPC font partie aujourd’hui du paysage politique et leur crédibilité en tant qu’opposition hors système est reconnu par tous les mauritaniens.

Yaya Cherif Kane, journaliste



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Commentaires (8)

  • ngaynde (H) 25/09/2017 09:39 X

    Un journaliste mal inspiré qui se fait le griot de deux personnes alors qu’il s’agit d’un travail des militants (hommes, femmes, et jeunes) qui se sont sacrifient toute leur vie pour des causes justes. Il y a des jeunes engages de l’intérieur qui font un travail beaucoup plus important que ce que Kaaw toure a fait pendent toute sa vie. La prochaine fois, il faut avoir un peu de respect pour les militants des FPC, savoir ce que tu dis ou te taire.

  • abouth (H) 24/09/2017 14:54 X

    Ceux qui veulent nous faire croire aux vertus de l'autonomie des régions du Nord ou de la Vallée, devraient se rappeler: 1. Les conséquences dramatiques du "communautarisme" au Liban, en Iraq, ...etc 2. les désastres de l'ethnicisme au Soudan et au Sud Soudan 3. les générations mauritaniennes actuelles doivent avoir l'intelligence de développer un savoir-vivre, basé sur le respect mutuel, de la diversité, la primauté du droit, la démocratie et la règle du mérite. Les tribus, les ethnies et les communautés ne peuvent pas servir de bases à l'édification d'un état moderne. Ceux qui critiquent l'état mauritanien actuel et l'accuse, sans preuve, de tribalisme, tout en se réclamant d'une ethnie ou d'une communauté, se contredisent lourdement. En cas d'autonomie, au Nord ou au Sud, le sort des habitants de ces régions deviendrait pire que celui qui prévaut actuellement au Sud Soudan...

  • mohamed hanefi (H) 24/09/2017 14:02 X

    Je crois au contraire, que monsieur Samba Thiam est sage et modéré. Un homme qui appartient à une civilisation, qui l'une des plusieurs ancienne et les plus authentiques du pays, met en avant la sagesse la persistance et la persévérance pour le rétablissement du droit. Il a opté pour lutter ici et couvrir les nudités du pays, qui doivent être cachées par décence aux autres. Nous n'avons pas honte les uns des autres, mais, et malheureusement nous ne sommes pas encore arrivé à nous parler correctement les uns aux autres. Il y a des injustices. C'est sûr, mais il est certain que le mauritanien, fort de ses expériences passées, arrivera à sortir victorieux de ces différences ridicules qui nous divisent. Samba Thiam, à mon avis sera l'un de ceux qui souderont la fracture et rétabliront le sourire perdu de notre peuple. La Mauritanie n'est rien sans la vallée, fleurie, prospère, digne et heureuse. Et la vallée sans tous les fils du pays, ne sera qu'une vallée de tristesse et de larmes. Je ne dirai donc pas le quatrième anniversaire des FLAM, mais le quatrième anniversaire témoin d'une Mauritanie tenace, qui insiste à désinfecter ses plaies et à jouir de toute la plénitude de son égalité entre ses citoyens, de son unité nationale sacrée et de sa santé. Il est bien triste qu'au moment ou la Corée du nord, petit pays pauvre et isolé, fait trembler le monde par ses découvertes ultra scientifiques, nous restons à nous griser pour avoir abolie l'excision, ouvert un robinet, ou nettoyer une ruelle. La Mauritanie a besoin des bras de tous ses fils. Elle manque cruellement des cerveaux de ses enfants occupés à se chercher noises. Corrigeons-nous, unissons nous et avançons, avant d'être emportés par nos sottises à nous chercher une différence.

  • samba el bakar (H) 24/09/2017 13:11 X

    A vos claviers les irréductibles apologistes de l' éradication du "péril noir" en Mauritanie.Mais ni vos Goebbels suprématistes de la race bronzée,ni vos prétendus historiens qui ont trempé leur plume dans la haine de l' autre, allant jusqu'à théoriser sur la"nationalité de la pirogue", ne pourront arrêter la marche de ce pays vers l' égalité des droits et devoirs de l' ensemble de ses fils. Cela étant,autant on ne peut reprocher à un détenteur de pouvoir l' amour de vouloir le garder,autant on doit stigmatiser celui qui ne fait rien pour reprendre son droit spolié.Même si la volonté y est du côté de la communauté négromauritanienne,je pense que la manière y manque.Sinon comment expliquer qu'une dizaine de formations politiques toutes se prétendant défenseuses des droits des noirs en Mauritanie ne réussissent pas à s'accorder sur une plate-forme minimale pour servir de soubassement à un plan d'action crédible ? Les visées personnelles clairement affichées au grand jour par certains leaders politiques font planer le doute quant à la sincérité du combat. Il est toujours plus facile de pointer éternellement un doigt accusateur vers l' autre communauté que d'avoir le courage de faire une introspection pour comprendre nos erreurs passées et nos maux actuels en vue d' apporter les solutions appropriées. On me traitera de vendu ,de traitre et autres...peu importe ,mais accorder une autonomie même partielle aux régions du Sud serait le point de départ d' une autodestruction programmée.A titre d' exemple,même si le système tribaliste est à combattre,il a au moins l'évidence d' exister pour fédérer des groupes donnés . Qu'avons nous de palpable du même genre dans la vallée? La vision de l' esprit veut qu'il y ait un état centralisateur qui transcende toute ces divisions,mais cela à condition que le Pouvoir ne se bâtisse exactement sur le tribalisme

  • mohamed w.l (H) 24/09/2017 09:51 X

    Des parties politiques de race quelle honte des parties politiques typiquement halpoulare. FPC.ARCENCIEL.HAMIDOUBABA .AJD MR . AJD LEUR chef et leur bureau exécutif sont tous des halpoulare et prétendent défendre les intérêts des noirs

  • duneoasis (H) 24/09/2017 06:44 X

    23 ans d exil pour rien, un parti politique virtuel, tout cela sur fond de déclarations d autosatisfaction malvenues. Ce petit monde de prétentieux qui croit avoir tout changé est justement passé à côté de tout y compris de sa propre vie. Il n'y a donc pas de quoi se réjouir ni matière à commémoration. Il est temps pour vous de battre en retraite dignement en vous diluant dans les partis de masse avant qu'il ne soit trop tard.

  • abouth (H) 24/09/2017 01:25 X

    Ces braves gars auraient mieux fait de contribuer à développer une conscience nationale mauritanienne, au lieu de s'être évertué à carresser les sentiments ethniques dans le sens du poile... Ce dont les Mauritaniens ont instamment besoin, c'est un référentiel moderne commun, autour des valeurs de la cité, qui transcende les sentiments tribalo-ethniques... Ceux qui nous rappellent sans cesse nos différences, ne nous rendent pas service.

  • jakuza (H) 24/09/2017 00:44 X

    Bravo à ces opposants qui ont choisi de revenir crier ici et pas ailleurs! Au contraire d'un Biram qui se complait dans l'insulte à ses compatriotes via les médias étrangers ....