Pour avoir une idée de l'état de la justice dans notre pays , il suffit de comparer le traitement réservé au fils du president Badr qui a tiré avec une arme à feu sur une fille devenue handicapée à vie et le traitement réservé à un sénateur dont le seul crime est d'avoir présidé une commission d'enquête sur les marchés de grè à grè dans lesquels est mouillé l'entourage du president. Le Fils du president a eu droit à tous les égard et n'a même pas passer la nuit au commissariat et le sénateur est emprisonné depuis des semaines sans jugement et torturé au vu et au su des soi-disants magistrats et du monde entier. Pauvre mauritanie.

Le sénateur O Ghadda fait l'objet d'une vengeance personnelle de la part du president Aziz pour avoir dénoncé sa gabegie et son enrichissement illicite , lui et son entourage. Il a donné des instructions directes pour torturer le sénateur qui refuse les méthodes vexatoires de la police. Mais la haine personnelle dont il fait preuve dans cette affaire à mis à nu l'inféodation et la soumission du pouvoir judiciaire à ma volonté personnelle du president Aziz. De telles pratiques ne font qu'alimenter la colère et le ressentiment grandissant de la population contre un régime qui , après avoir pillé le pays , s'emploie maintenant à humilier les mauritaniens par tous les moyens .