26-02-2018 15:10 - CLTM-Mauritanie | Encore une fois de plus, les pratiques esclavagistes en Mauritanie

CLTM-Mauritanie | Encore une fois de plus, les pratiques esclavagistes en Mauritanie

CLTM - La CLTM “Confédération Libre des Travailleurs de Mauritanieconstate avec amertume et désarroi, une fois encore de plus, les pratiques esclavagistes du Gouvernement mauritanien qui reflètent l’image vraie du régime chauviniste qui se dévoile au grand jour.

En effet, le régime esclavagiste et raciste a commencé l’opération de l’envoi massif de travailleuses domestiques en Arabie Saoudite où plus d’un millier de personnes ont été envoyées dans des conditions lamentables et inhumaines.

Ces personnes sont vendues comme du bétail malgré la réaction de la communauté internationale dénonçant ces pratiques abjectes alors que le Gouvernement avait déclaré en 2015 avoir mis fin à cette opération et que les bureaux de placement ont été fermés.

Or, toutes ces allégations ne sont que duperie et mensonge car cette opération ne s’est jamais arrêtée et la soi-disant Convention bilatérale entre la Mauritanie et l’Arabie Saoudite n’est qu’une couverture que la CLTM a dénoncée dès qu’elle a pris connaissance du contenu de l’accord.

Dans ce cadre, la CLTM confirme l’existence de plusieurs mauritaniennes en Arabie Saoudite comme elle confirme, également, l’existence des mêmes bureaux de placement qui opèrent dans la plus grande discrétion avec toute l’obédience des autorités mauritaniennes pour le recrutement.

La CLTM est en contact permanent avec certaines de ces personnes vendues à des Saoudiens. Depuis 2 semaines, certaines d’entre elles sollicitent l’intervention de la CLTM auprès des autorités mauritaniennes dont par exemple Aîcha Mint Salem afin qu’elle puisse rentrer en Mauritanie.

Or le Saoudien, sans scrupule, prétend avoir acheté Aîcha avec Monsieur Hadrami Ould Bousbeia Chef de bureau qui était responsable de ventes des personnes en 2015 et qui continue à pratiquer ce sale besogne couvert par le régime esclavagiste.

Face à cette situation très grave qui consiste à vendre des personnes qui est devenue une source d’enrichissement et un marché très juteux, la CLTM rend responsable le Gouvernement mauritanien et exige à ce que tout soit fait en vue de les faire rapatrier au pays et de mettre fin à ce honteux marché de vente de personnes.

La CLTM dénonce et condamne également avec force la politique du régime esclavagiste et raciste et appelle la Communauté Internationale : les Nations Unies, Union Européenne, Union Africaine, le BIT à faire pression sur le Gouvernement mauritanien en vue de faire cesser sa politique esclavagiste et de respecter la dignité humaine qui est le fondement même des droits fondamentaux de l’homme.

Ampliation :
BIT
CSI

CLTM-Mauritanie
Tél. 00 222 45 29 44 37
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Commentaires (8)

  • unitéRIM (H) 27/02/2018 09:59 X

    Cela reste des bla-bla et campagne politique si vous ne partagez pas avec nous des preuves tangibles qu'Aisha subit de l'esclavage avec un document montrant qu'elle a été vendue. Mais, comment peut-on empêcher des pauvres d'aller travailler pour nourrir leurs familles? Il y a des milliers des femmes asiatiques et arabes (égyptiennes et marocaines...) qui travaillent comme bonnes dans les pays du Golf. Chez nous vous savez qu'il y a beaucoup de filles, encouragées pas leurs parents, qui travaillent dans les maisons avec toute dignité.

  • Bertrand (H) 27/02/2018 08:53 X

    Bonjour Kangourou. Comment ça se passe en Australie. c'est exactement la logique (morale) qui m'anime. Accuser les autres sans preuve est une infraction et interdit par l'Islam. Si la CLTM a des preuves les responsables de ces pratiques doivent être punis sévèrement qu'ils soient ministre ou tyeb tyeb. S'il n'y a pas de preuve le Code pénal prévoit la poursuite des accusateurs sous la qualification de "dénonciation calomnieuse dont la peine varie entre 2 et 5 ans. Liberté d'expression ne veut pas dire liberté de mensonges, de calomnie et de discours sectaire dangereux pour la paix social. Nous devons chacun assumer sa responsabilité quand nous parlons. Des limites doivent être mises en place. faute de quoi nous finiront comme la Syrie ou Pire. A ALLAH NE PLAISE.

  • kangourou (H) 26/02/2018 19:48 X

    Bertrand, Soyez au moins cohérent, logique et relisez vous " si CLTM produit des preuves tangibles les responsables doivent être sévèrement punis, à défaut de preuves Lola Clim doit être interdite et les patrons poursuivis" bonjour le droit, le progrès et la démocratie c'est pathétique et désespérant.

  • yawonni (H) 26/02/2018 18:49 X

    Cette déclaration est troublante mais surtout douteuse.Si cela est vrai certainement d'autres ong internationales qui surveillent la Rim comme le lait sur le feu allaient dénoncer ce fait. Aussi il ne faut pas ternir l'image de notre pays apres tout un peu de patriotisme et gardons jalousement,fierement notre patrimoine culturel.

  • Anti-esclavage (H) 26/02/2018 17:16 X

    Les menaces ne servent à rien s’il s’agit de dire la vérité et toute la vérité, la CLTM est dans son droit de revendiquer l’utilisation des personnes hommes et femmes quel que soit leur origine, l’esclavage est toujours en marche dans ce pays qui est la Mauritanie, il faut continuer à chercher de sauver les femmes Harratines vendues en Arabie Saoudite, la CLTM est dans son droit.

  • leguignolm (H) 26/02/2018 16:43 X

    Bertrand (H)mais vous pensez que c'est un syndicat des "jouhas" pour ne pas dire un syndicat dont ces éléments ont des cerveaux des oiseaux qui fassent dénoncer ainsi sans avoir des preuves.

  • Bertrand (H) 26/02/2018 16:19 X

    Une confédération syndicale doit parler de la violation des droits des citoyens et des étrangers, de la violation des règles de l'OIT,elle ne peut faire des affirmations aussi gravissimes qui accusent le gouvernement d'un pays à vendre des propres cioyens. Le parquet doit engager des poursuites si la cltm produit des preuves tangibles les responsables doivent être sévèrement punis.À défaut de preuve la cltm doit être interdite et ses patrons poursuivis

  • Bertrand (H) 26/02/2018 16:02 X

    Le gouvernement doit retirer la reconnaissance a Cette confederation. Son disciurs est un discours de haine et de propagande politique. Les responsables de cette cltm doivent etre poursuivis pénalement sur fondement de la nouvelle loi.