31-05-2019 18:00 - Mauritanie : un syndicat de l’enseignement accuse le gouvernement de dévaloriser les diplômes nationaux

Mauritanie : un syndicat de l’enseignement accuse le gouvernement de dévaloriser les diplômes nationaux

Sahara Médias - Le syndicat national de l’enseignement secondaire (SNES) a déclaré que les examens pour l’obtention du brevet se déroulent dans un climat délétère, de négligence et de clientélisme.

Le syndicat, dans un communiqué publié jeudi, accuse l’état d’entamer le peu de crédibilité qui restait encore pour les diplômes nationaux.

Le SNES affirme que la priorité, dans l’organisation de l’examen n’est pas la bonne organisation ni la fermeté dans la surveillance ni l’honnêteté, mais plutôt les montants dérisoires qui peuvent être obtenus et en faire profiter des proches.

Selon le syndicat la surveillance des examens a été confiée à des enseignants du fondamental et des employés de l’administration, tandis que la présidence des centres a été confiée à des enseignants du fondamental, malgré l’existence d’un corps professoral du secondaire disponible et disposé.

Le SNES évoque aussi des salles d’examen encombrées avec parfois 50 candidats et dont la surveillance est confiée à deux directeurs d’étude sous l’autorité d’un directeur de l’établissement comme président du centre.

Cette situation, ajoute le communiqué, a été à l’origine d’un certain nombre d’erreurs, comme par exemple l’ouverture de l’enveloppe des sciences naturelles et la distribution des épreuves à la place de celles du français ce qui a entraîné une fuite dans l’une des wilayas.

Le SNES appelle les professeurs à faire face à ces pratiques malsaines et dangereuses et à renforcer leurs rangs pour rester mobilisés pour que le professeur retrouve la place qui est la sienne dans la formation des générations futures capables de construire une société mauritanienne éduquée et prospère.



Les articles, commentaires et propos sont la propriété de leur(s) auteur(s) et n'engagent que leur avis, opinion et responsabilité


Commentaires : 1
Lus : 2270

Postez un commentaire

Charte des commentaires

A lire avant de commenter! Quelques dispositions pour rendre les débats passionnants sur Cridem :

Commentez pour enrichir : Le but des commentaires est d'instaurer des échanges enrichissants à partir des articles publiés sur Cridem.

Respectez vos interlocuteurs : Pour assurer des débats de qualité, un maître-mot: le respect des participants. Donnez à chacun le droit d'être en désaccord avec vous. Appuyez vos réponses sur des faits et des arguments, non sur des invectives.

Contenus illicites : Le contenu des commentaires ne doit pas contrevenir aux lois et réglementations en vigueur. Sont notamment illicites les propos racistes ou antisémites, diffamatoires ou injurieux, divulguant des informations relatives à la vie privée d'une personne, utilisant des oeuvres protégées par les droits d'auteur (textes, photos, vidéos...).

Cridem se réserve le droit de ne pas valider tout commentaire susceptible de contrevenir à la loi, ainsi que tout commentaire hors-sujet, promotionnel ou grossier. Merci pour votre participation à Cridem!

Les commentaires et propos sont la propriété de leur(s) auteur(s) et n'engagent que leur avis, opinion et responsabilité.

Identification

Pour poster un commentaire il faut être membre .

Si vous avez déjà un accès membre .
Veuillez vous identifier sur la page d'accueil en haut à droite dans la partie IDENTIFICATION ou bien Cliquez ICI .

Vous n'êtes pas membre . Vous pouvez vous enregistrer gratuitement en Cliquant ICI .

En étant membre vous accèderez à TOUS les espaces de CRIDEM sans aucune restriction .

Commentaires (1)

  • patientrim (H) 31/05/2019 18:20 X

    Quelle honte! L'éducation n'est plus un souci pour nos autorités car cela ne les concernent plus et ni leurs enfants. Meme ici à kiffa un surveillant Mr D a surplus quelqu'une derrière les toilettes qui remettrait une feuille d'examen remplie et corrigée de physique chimie ce matin et il l'a déchiré.la parente d'élève l'a porté plainte et on attend le retour du procureur pour statuer. La tricherie est devenue légale.