Initiatives News - Jeudi 31 octobre au centre de AGD de Sebkha, un table ronde a été tenue pour clore octobre rose, le mois de lutte contre le cancer du sein.

Occasion pour le chef du centre Madame Haoussa Ndiaye de remercier tous les organisateurs de la campagne de sensibilisation pour venir en aide aux femmes atteintes de cette maladie et d’avoir répondu présent à la clôture. La table ronde a porté sur des présentations et discussions sur le cancer du sien. Dans son intervention, Dr. Sidi Bollé a donné quelques explications sur cette maladie.

« Le cancer du sien est une tumeur maligne. Des cellules cancéreuses peuvent se propager au niveau du sein jusqu’à d’autres parties du corps. Cette propagation porte le nom de métastases», a-t-il expliqué avant de poursuivre que si le cancer du sein se propage, il le fait habituellement aux ganglions lymphatiques régionaux qui sont situés du même côté du corps que la tumeur dans les régions suivantes : l’aisselle, la clavicule, le sternum.

Le docteur Bollé a expliqué aussi que le cancer du sien est plus fréquent chez la femme et que c’est le plus redoutable avec le cancer du col de l’utérus chez la femme.

"Il intéresse une femme sur huit. Tout le monde est quasi concerné", a-t-il dit en soulignant que la meilleure méthode de dépistage est un examen des seins devant un miroir et la mammographie.

"L’OMS préconise que toute femme qui a 50 ans doit effectuer une mammographie tous les 2 ans sans signe et que toute femme au-delà de 30 ans qui a une douleur mammaire ou qui a une sensation subite doit aussi faire une mammographie sous la supervision de son médecin", a conseillé le médecin qui a rappelé qu’en France les femmes au-delà de 50 ans sont invitées chaque année par une lettre à se présenter au centre de radiologie sur frais du gouvernement français.

« Chez nous malheureusement, on n’a pas ces opportunités mais chaque femme qui ressent une boule, une déformation, un écoulement mammaire, une tache sur le sein, doit comprendre que tout ceci peut être un cancer du sein", a dit Dr. Bollé qui a pris le soin de préciser : « J’ai bien dit peut être car dans 99% des cas ce n’est pas un cancer. »

Après l’exposé du médecin, les discussions ont été entamées. A ceux qui ont demandé si la pratique de l’autopalpation était une méthode efficace, Dr. Bollé a rappelé que c’était bien mais que se faire dépister par la mammographie était encore mieux.

En organisant une campagne de sensibilisions durant le mois d’octobre les organisations AYAM et JASRPF ont porté leur voix aux malades du cancer du sien.

Compte rendu de Tégué Mbodj