Cridem

Lancer l'impression
27-03-2013

11:00

La Mauritanie est-elle en République du Gondwana? Mamane reporte sa réponse

La Mauritanie se situe-t-elle en territoire de la République très-très démocratique du Gondwana ? L’humoriste chroniqueur sur RFI, Mamane, a reporté la réponse jusqu’à ce qu’il soit sûr d’avoir repris son avion et quitté ce territoire.

Mamane est à Nouakchott pour participer, avec son dernier spectacle «Bienvenue au Gondwana», à la 5ème édition du festival «Nuits du Rire», initié en 2009 par le Mauritanien, Daouda Kane, directeur de la Compagnie Vent de Sable.

L’humoriste a en revanche précisé, au cours d’une conférence de presse, hier mardi, à l’institut Français de Mauritanie, que le mot b n’est pas nouveau, parce qu’il renvoie au nom d’un continent qui regroupait l’Afrique, l’Amérique latine et une partie de l’inde il y a 600 millions d’années. Une ancienne région de l'Inde s’appelait également Gondwana.

Cependant, l’idée d’une chronique sur le Gondwana est venue "spontanément" à Mamane qui s’est lancé sur scène "complètement par hasard". «Je rêvais d’être footballeur professionnel. Donc, j’admirais beaucoup Pelé. Je me prédestinais aussi à une carrière de scientifique, enseignant à la fac, chercheur… et c’est par hasard que je suis monté sur scène». Mais il a fallu tourner pendant cinq voire six ans avant que la Radio France Internationale (RFI) ne lui propose de faire des chroniques pour apporter un peu d’humour dans ses programmes, a-t-il expliqué en buvant sa tasse de thé à la mauritanienne.

À la question: «Rencontrez-vous pas parfois des problèmes d’inspiration ?», la réponse de Mamane est : «Il y a tellement de la matière première tous les jours! Il suffit d’écouter le journal de RFI, chaque titre en soi est un sujet de chronique(…) Je peux [aussi] me balader dans la rue pour voir ce que Président fondateur a fait ou n’a pas fait surtout ce qu’il n’a pas fait».

Mais, selon Mamane, il ne suffit pas d’avoir le sujet mais de préciser aussi l’angle d’attaque qui «doit être drôle et respectueux ». «Je n’attaque jamais personnellement (...) À l’antenne, tout ce que je dis je n’en suis pas tout seul responsable(…) j’en suis responsable, le rédacteur en chef ainsi que la directrice de RFI. Quand j’ai le micro, j’ai cette responsabilité. Mais sur scène je parle à mon nom, je cite les noms et pas simplement ''Président fondateur''».

L’humoriste a enfin constaté la réduction de sa marge de liberté de choisir les mots du Gondwana «Au début j’avais beaucoup de liberté, mais de plus en plus les gens connaissent par cœur tous les repères du Gondwana, donc je suis obligé de rester cohérent», c'est-à-dire respecter des mots clé tels que «Gondwana lambda, béta, Président fondateur, tel ministre des pays voisins».


 


Toute reprise d'article ou extrait d'article devra inclure une référence www.cridem.org