Taqadoumy - Le Président du Sénat (cousin et tendre ami du Président Aziz) Mohcen Ould Hadj n’a pas pu dissimiler sa consternation, quant à l’annonce de Ould Abdel Aziz de son intention d’organiser un référendum ouvrant la voie à une dissolution de la chambre haute du parlement, révèlent des sources proches du parlementaire.

Mohcen est d’autant plus exaspéré, qu’il n’a pas été informé ou consulté sur cette perspective avant sa divulgation à l’opinion nationale et internationale, indique-t-on.

Le sénateur de la moughataa de Rosso craint que cette décision ne présage sa mort sur la scène politique et sur son rôle de vitrine politique de Rosso, jouissant sans partage de la qualité de l’unique élu partisan du pouvoir, dés lors où les autres élus appartiennent à des partis opposants.

Mohcen Ould Hadj avait été élu sénateur de la moughataa de Rosso au terme d’une tractation controversée avec le maire de Jidrel Mohguen, Cheikh Ould Maouloud et ses conseillers, portant sur son soutien électoral moyennant des privilèges promis par le Chef d’Etat-major particulier de l’époque, Mohamed Ould Abdel Aziz.

Ould Maouloud a été par la suite viré en prison, sur instruction de Mohcen, à la suite d’une mésentente entre les deux hommes.

L’arrivée ultérieure du parti El Wiam au devant de la scène politique au niveau de Rosso a poussé Ould Hadj à charmer des conseillers municipaux de ce parti afin d’inverser les forces politiques au sein du conseil communal.

Une situation qui a conduit ultérieurement à la décrispation de ses relations avec le maire Sidi Diaara, lequel s’est trouvé confronté à des persécutions commanditées par Mohcen de concert avec l’administration locale.

Le maire démissionnât publiquement au cours d’un meeting organisé par le parti El Wiam. Toutefois, des sources concordantes estiment que Diaara a finalement réussi à déterrer un dossier privé compromettant grâce auquel il s’est servi pour refouler les visées de Ould Hadj.

Traduit de l’Arabe par Cridem