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30-08-2016

22:00

Tourisme : De Yaghref à Zouerate….ma ville natale

Adrar-Info - En quittant la route bitumée Nouakchott-Atar, à partir de Yaghref, on longe la chaîne des Mauritanides (Teguel) avec vue imprenable sur les étendues accidentées du Baten.

Après Eyd Ghatti, on arrive au puits de Touerma, avant de longer Nzidan et traverser Oudey El Kebch juste au pied du majestueux Iguilid. Après avoir dépasse Oum Ghreid, Toueijnjirt et Lem-lem, on traverse Amsseykiva, avant de frôler la petite chaîne de Lva’iyya, passer à hauteur de Aggui et de Galb El Halva, pour ensuite aborder le rég rocailleux de Choum.

En quittant Choum, on traverse la Gourara de Ariyaveil en coupant, dans le sens de la largeur, les affluents de Taref Choum et on longe l’assaba de Char en passant entre Gleib Leg’ned et Stall Am’eillag pour éviter le petit Draa qui constitue le bras le plus au Nord de l’Akchar.

Viennent ensuite les monts isolés de Leghcheiwatt, puis ceux de Gallabet Akchit, avant d’affronter le Draa de Dneydratt après avoir laisser, derrière soi, le petit Guelb de Mint El Askri.

A quelques encablures de là, se suivent les Touajil, puis on entre dans la petite localité à laquelle elles donnent leur nom, avant de traverser l’Azeffal.

A partir du bord Nord de l’Azeffal, la Kedia d’Idjil se montre à la vue et commence à perdre de son bleu clair pour muer en son noir minéral, qui lui donne, à la fois sa légende et sa prinipale caractéristique de gisement de fer.

Quand on laisse Imichiklin et traverse l’Oued Miricli et l’oued de Nhayer, on traverse la Ville de Fdérick en passant entre le flanc Nord de la Kedia et le Guelb El Abd, laissant à la gauche l’oued de Touerga.

Une fois le Guelb Cheibani et la manutention de Rouessa dépassés, on passe devant les ateliers des services généraux, pour ensuite aborder la ville mythique de Zouerate en embrassant d’un seul regard, les étendues du Tiris Zemour.

……. Zouerate ma ville natale.

Sur le flanc Nord-Est de la Kedia d’Idjil, en contrebas de Legleibat, se situe la ville de Zouerate, capitale régionale du Tiris-Zemour.

Au Nord-Ouest de la ville, s’étend du Sud au Nord, la bat’ha sbatt, puis la bat’ha bounegueir et tintana d’où naît le Oued de touerga.

Au Nord, juste derrière l’aéroport de la ville, se situe zmeilet legtouta, et essoueidiyatt, bordés par le’reig, le’chariyatt et le guelb el rhein.

Au Nod-Est, se situent oum arwaguen, lemhawdatt et guelb lehdid et un peu plus à l’Est, il y’a dhlei’et n’aj, mheyrizatt et hneik hbara, separés du draa du hamami et tourine par dhlei’et ould dermaza.

Au Sud-Est se trouve l’azrag qui marque la fin du hamami et le début de l’azeffal et au loin, zmoul lehraichatt, houffret tegueddi et l’assaba de de tourine. Au Sud se situe la kedia, gleib lehdej, toueijinjirt et imichikline. A l’origine, Zouerate est née d’un rêve accouplé à une folie Mohamed Beheit

……. Commentaire de Ahmed Yedaly

Comme l’ »exigeait » El Marhoum Mohamed Saîd Ould Hemmedi, des vrais Atarois et de certains « faux », privilégiés, sur la liste desquels il m’a fait l’honneur de figurer (Bérouk est témoin), une lecture quotidienne d’ "Adrar infos", constitue une des rares taxes que nous devions payer sans rechigner. Il est vrai que la gratuité de la version électronique du journal, transformait ce « devoir » en plaisir.

Et depuis, je lis, presque chaque jour, que Dieu fait, et que Ely Salem propose, ce lien sympathique, devenu un lieu de rendez-vous pour de nombreux lecteurs, aux origines et aux horizons culturels bien différents.

Ce matin, j’ai eu l’agréable surprise de voir un article signé de Mohamed Ould Beheit, un ami, dont la plume a transcendé bien des de frontières, sous le titre « Tourisme : de Yaghref à Zouérate…ma ville natale ».

Ce parcours, que l’ »enfant du pays » connait et décrit, presqu’avec amour, est souvent emprunté par ceux qui ont l’occasion de se rendre de Nouakchott à Zouérate, par la route, comme ont dit. J’ai fait partie de ceux-là.

Mais le « bagage » culturel et touristique que m’offre la lecture de cet article, comble, en grande partie, l’immensité de mon ignorance, de toutes ces belles étendues, parfois chargées d’histoire, que j’ai souvent traversées avec le seul souci d’en finir…

Le « doigté » littéraire et la parfaite connaissance des lieux que Mohamed Ould Beheit égraine, comme un chapelet, tout au long de ce parcours, long de plus de 600 Km, constituent une véritable invitation au…voyage.

La ville de Zouérate, cité ouvrière, historique, mythique, qui a vu naître et grandir plusieurs générations de Mauritaniens, de tous horizons, trouve dans cet article biens des clins d’œil que seuls les « enfants du pays » savent donner.




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