Le samedi dernier après la prière du crépuscule à notre sortie de la mosquée, les cris des enfants footballeurs attirent notre attention.

Sur le prolongement de la grande dune qui traverse le cimetière et qui se poursuit au nord, les jeunes viennent de faire une découverte macabre : un bébé étranglé dans un slip blanc. L’infortuné qui n’a demandé à naitre a simplement été privé de vie. Au juste, à quelle fin ?

Nous avons été les premiers à le dévoiler de sous la couverture de la « melehfa » verte déposée sur son corps en décomposition entamée. Nous dûmes avertir un agent de police qui habite les environs, ce dernier se pointa, vérifia les faits et partit avertir son commissariat.

Les curieux ne se firent pas prier pour voir le corps de ce bébé déposé la vielle. Nous avions recouvert le corps. Deux policiers l’un en tenue, l’autre en civil arrivent avec celui qui les a avertis, le découvrent, et prennent quelques clichés. Ils seront suivis peu après du dragon noir, avec un commissaire, du préfet de la localité et même d’un procureur de la république sur les lieux.

Le corps fût amené par eux, pour être inhumé. Mais où ? Selon nos investigations, c’est dans une place de l’enceinte du commissariat de P.8, où semble-t-il, quatre autres bébés découverts dans les mêmes circonstances reposeraient.

Le week-end aidant certainement, on a fait les choses à la va vite alors que le cimetière se trouve à cinq cent mètres du lieu où une mère sans âme a déposé une part d’elle même loin de tout regard sauf de celui de Dieu le très haut.

ADN

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