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08-02-2017

06:45

Santé | Recherche, la Mauritanie consacrée par l’OMS

Le Conseil exécutif de l’Organisation Mondiale pour la Santé –OMS-, en sa cent quarantième session, vient de décerner le Prix de la Fondation des Emirats Arabes Unis, au mauritanien Lô Boubou Baïdy. Ce professeur s’est en effet illustré par l’importance de ses travaux de recherches contre l’hépatite virale, le VIH/Sida, et les infections sexuellement transmissibles en Mauritanie.

C’est à Genève en Suisse que le sacre de toute une équipe a émergé vers le mauritanien « pour honorer sa contribution au cours de ces deux dernières années au développement du système de santé », cité plus haut.

Ce prix des Emirats arabes Unis, ainsi que d’autres travaux de recherches associées, « récompense pour leur contribution exceptionnelle au développement sanitaire, une ou plusieurs personnes, institutions ou organisations non gouvernementales ».

Cette distinction avec un prix d’un montant de 20 000 US$ sera remise à notre compatriote « officiellement en marge de la 170ème Assemblée Mondiale de la Santé qui se tiendra en mai 2017 à Genève ». Avec un CV on ne peut plus élogieux, le Professeur Lô Baïdy Boubou est un enseignant hospitalo-universitaire de la Faculté de médecine de Nouakchott, et Inspecteur Général de la Santé.

Il est diplômé de l’Université de Médecine n°1 de Shanghai (Actuel Shanghai Fudan University) en 1982, et médecin d’Etat spécialiste en biologie médicale (Rabat) en 1991.

Professeur agrégé en médecine option microbiologie à la Faculté de médecine et de pharmacie (Université Mohamed V de Rabat) en 2000, est connu pour être un médecin d’une pensée plus alerte, plus novatrice, axée sur le présent et le futur de la recherche médicale.

A son actif, plusieurs cours spécialisés entre autres, en Immun virologie (Institut Pasteur de Casablanca et CHUV Lausanne, Suisse), en épidémiologie (CDC – Emory University, Atlanta, USA), en Schistosomiase (Copenhague).

Il a occupé de hautes fonctions dans son pays et participé « à l’élaboration de plusieurs politiques et stratégies de lutte contre les maladies (VIH/SIDA, paludisme, tuberculose, maladies non transmissibles etc.), et dans le domaine de l’eau et assainissement (projet de loi portant code d’hygiène) ».

Avec des contributions de hautes factures, à l’image de celles ayant abouti à la mise en place de structures nationales de santé : élaboration de projets de textes, suivi jusqu’à l’adoption : Centre National de Transfusion Sanguine (2002) et Institut national de Recherches en santé Publique (2005).

L’homme agi, mais aussi nourri son action par l’innovation, crée et met son savoir et sa notoriété au service du monde médical, son univers de toujours. Une saga avec « plus d’une vingtaine publications internationales de 1992 à nos jours dans les domaines des hépatites virales, de l’infection VIH/SIDA/IST, des fièvres hémorragiques, la qualité des eaux etc… » Qui dit mieux ?

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