Cridem

Lancer l'impression
27-02-2017

06:45

La France poste des soldats au Niger près de la frontière malienne

TRT - "A la demande du président (Mahamadou) Issoufou, un DLAO (détachement de liaison et d'assistance opérationnelle) est en train de se constituer à Tillabéri (ouest) au profit de nos camarades nigériens".

L'armée française va prêter main forte aux Nigériens dans une région frontalière du Mali théâtre d'attaques sanglantes de groupes terroristes ces derniers mois, a annoncé samedi soir le ministre français de la Défense.

"A la demande du président (Mahamadou) Issoufou, un DLAO (détachement de liaison et d'assistance opérationnelle) est en train de se constituer à Tillabéri (ouest) au profit de nos camarades nigériens", a déclaré Jean-Yves Le Drian, devant les soldats de la force française Barkhane à Niamey, à l'issue d'un entretien avec le chef de l'Etat nigérien.

Entre 50 et 80 hommes, des forces spéciales notamment, seront à pied d’œuvre "dans trois jours" sur cette position, à 100 km au nord de Niamey, a-t-on précisé de source militaire française. Ils seront dotés de capacités de guidage aérien pour appuyer les soldats nigériens au sol.

Les forces armées nigériennes ont été la cible de plusieurs attaques meurtrières ces derniers mois, attribuées à des groupes terroristes maliens.

Quinze soldats nigériens ont été tués mercredi lors d'une attaque contre une patrouille de l'armée à Tilwa dans la zone de Ouallam (ouest), à proximité de Tillabéri.

Début octobre, un peu plus au nord-est dans la région voisine de Tahoua, 22 soldats nigériens avaient été tués dans l'attaque d'un camp de réfugiés à Tazalit.

La force Barkhane - constituée de 4.000 soldats - mène des opérations antiterroristes, notamment transfrontalières, sur cinq pays du Sahel (Mauritanie, Mali, Niger, Tchad et Burkina Faso).

Au Niger, elle dispose de quatre avions de chasse Mirage 2000 et cinq drones Reaper, chargés de collecter du renseignement sur la zone.

Des soldats français sont aussi postés à Madama, dans le nord du Niger, à la frontière avec la Libye, et à Diffa dans l'extrême sud-est du pays, où le groupe terroriste Boko Horam mène régulièrement des incursions.

AFP



Les articles, commentaires et propos sont la propriété de leur(s) auteur(s) et n'engagent que leur avis, opinion et responsabilité


 


Toute reprise d'article ou extrait d'article devra inclure une référence www.cridem.org