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16-03-2017

20:45

Une ivoirienne kidnapée et violée au quartier de Dar Naïm par un groupe de jeunes

Journal Tahalil - Une ressortissante ivoirienne, C.T., la quarantaine, a été victime ce vendredi dernier 10 mars 2017, d’un kidnapping suivi de viol en série par un groupe de 7 jeunes mauritaniens. La victime se rendait à 6h du matin au travail lorsque soudain, elle fut envahie par un groupe de jeunes à bord d’un véhicule.

Prise d’assaut, C.T. a été emmenée de force sur un terrain nu et vague très loin des passants sur la voie qu’elle avait empruntée. Les agresseurs violeurs, qui étaient dans une voiture, ont laissé cette dernière sur les lieux après avoir commis leur forfait. Le véhicule étant enfoncé, ils n’ont pas pu trouver le temps de le tirer du sable.

La victime est allée porter plainte à la police de Zatare qui s’est rendue aussitôt avec elle sur les lieux pour constater et récupérer le véhicule abandonné. Selon certaines sources, le véhicule qui a servi de moyen de transport aux violeurs, aurait été volé. Une plainte contre ses présumés violeurs a été déposé pour tenter de mettre la main sur ces derniers. Et la police a ouvert une enquête.

A en croire le président de la communauté ivoirienne qui s’est saisi de l’affaire, la victime n’est pas en danger mais elle porte encore les stigmates de l’agression et du viol. Elle a également une blessure sur la tête à la suite d’un coup qu’elle aurait reçu de ses agresseurs pour l’obliger à obtempérer.

Les examens médicaux détermineront davantage l’état de santé de la victime qui souffrirait de contusions et semble traumatisée par cette agression. La communauté ivoirienne est mobilisée pour que les agresseurs soient identifiés et punis conformément à la loi.

« Très souvent, les ivoiriennes sont victimes de ce genre d’agression soit en allant au travail, soit sur le chemin de retour» dit le président de la communauté ivoirienne qui a tenu informer le Consulat de la Côte d’Ivoire de la situation « pour dispositions à prendre ».

« Trop c’est trop », tonnent certains membres de la communauté qui tirent sur la sonnette d’alarme pour alerter les autorités mauritaniennes sur «les multiples agressions subies par la gente féminine ivoirienne en Mauritanie ».

I.Badiane



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