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11-05-2017

20:00

Le mauritanien Kalidou Gadio intègre le cabinet Manatt, Phelps & Phillips

Rmi Biladi - Manat, Phelps et Phillips, un célèbre cabinet d’avocats américains spécialisé dans plusieurs domaines d’affaires, a annoncé l’arrivé dans son staff début mai 2017, de maître Kalidou Gadio,

un mauritanien originaire de Kaédi (Sud), diplômé en droit financier de la prestigieuse université de Harvard, qui fut pendant plusieurs années Conseiller Juridique Général de la Banque Africaine de Développement (BAD), qu’il a quitté début 2016. Cette nouvelle a fait l’objet d’une large diffusion dans la presse américaine.

Maître Gadio prend ses quartiers à Washington DC et va diriger le groupe Afrique et Moyen- Orient. Ce grand cabinet d’affaires couvre un large éventail d’activités et travaille avec les entreprises publiques et privées d’Amérique et du monde, sur de multiples aspects en lien avec leur objet social.

Il s’agit « des services financiers, financement d’entreprises, capitaux privés, ressources naturelles, énergie, santé publique, industrie du spectacle, publicité et médias, l’immobilier, la technologie, les produits de consommation, les infrastructures et les transports ».

Sur la base de la conception anglo-saxonne du droit des affaires, plutôt agressive dans le bon sens, « la Common Law » cet acteur important du monde des affaires a constamment gagné du terrain depuis des dizaines d’années.

Une évolution qui s’est traduite par une explosion du volume des affaires traitées, favorisée par la poussée irrésistible de la globalisation de l’économie mondiale, qui illustre parfaitement la success-story de Manat, Phelps et Phillips (LLP), comme dans une espèce de feuilleton à l’eau de rose.

Une solide réputation forgée à travers de multiples opérations à la fois aux Etats-Unis et dans le monde.

Un spectre très large allant des introductions en bourses aux fusions acquisitions, en passant par les accords de coopération, la fiscalité internationale, les capitaux privés et rachats de société, la promotion et mise en œuvre de placements privés de fonds spéculatifs, les crédits intermédiaires, les règlements de conflits et arbitrage…….

Ce cabinet dispose d’une dizaine de représentation dans les grandes américaines et couvre plusieurs régions du monde.

Une réussite dont le secret réside dans la disposition en permanence d’une véritable toile d’araignée sous la forme d’un réseau pluridisciplinaire, avec des compétences de haut niveau et des prestations qui ont toujours répondu aux attentes des clients, grâce à des avocats au background rassurant, ayant officié en tant que cadres et conseillers juridiques auprès d’institutions financières, assureurs, fonds de capitaux risques, promoteurs d’infrastructures internationaux majeurs, ainsi qu’une variété d’entreprises de technologie et de médias.

Les clients du cabinet LLP « sont les leaders du marché qui décèlent rapidement les opportunités dans le monde entier ». Parmi les illustres opérateurs de grands noms du monde des affaires et du showbiz.

On peut notamment citer l’actuel président américain, Donald Trump, du temps où il opérait dans l’investissement immobilier, la légende de la musique Bob Dylan, Barbara Streisand, Johny Dep….

Manat, Phelps et Philips (LLP) a été fondé par Charles Manat, qui fût président du Parti Démocrate pendant les années 1980 (décédé en 2011), conseiller, puis ambassadeur US en Amérique latine et en Chine.

Maître Kalidou Gadio a déposé ses baluchons à la Banque Africaine de Développement en 1989, sous le règne du président Babacar NDiaye. Il y a exercé en tant que chef de division des opérations du département juridique, directeur pour la région Afrique du Nord.

Devenu Conseiller Juridique Général de l’institution quelques années plus tard, cet avocat diplômé de la faculté de droit de Rabat, et passé par la Sorbonne, avant de traverser l’Atlantique en direction de Harvard, a accompagné l’évolution et le développement de l’institution panafricaine.

Il a joué un rôle clé dans l’établissement du service de la Facilité de Soutien Juridique de la BAD aux gouvernements africains dans le domaine des contrats miniers, le montage du Fonds Afrique 50 destiné à la réalisation des infrastructures sur le continent, conduit une réforme du système des sanctions et de l’amélioration des structures de lutte contre les actes frauduleux dans les projets financés par la banque et participé à la restructuration du capital(passé du simple au double) de l’actionnariat.

Cet avocat a également joué un rôle actif au sein de la délégation de la BAD à la COP 21 de Paris, qui donna naissance à l’initiative de mise d’un fonds pour l’énergie renouvelable.

Amadou Seck







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