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06-06-2017

20:30

Grand Tour 2017 : Assalamalekoum Festival est au programme

Le Reflet - C’est officiel, Assalamalekoum Festival figure parmi les cent plus importants événements culturels, dans le paysage francophone. Le festival lancé par Kane Limam Monza il y a dix ans, sera une des étapes du Grand Tour 2017.

Ceci sonne comme une victoire pour un événement culturel majeur de la Mauritanie. La Mauritanie est sur la carte mondiale de la culture. Placé sous le haut patronage du Président de la République de France, le projet Grand Tour 2017 a été lancé 15 février 2017 au siège de l’Organisation Internationale de la Francophonie.

Porté par la Secrétaire Générale de la Francophonie Michaelle Jean et le Secrétariat d’Etat français chargé du développement et de la Francophonie, entend mettre en exergue la diversité culturelle à travers cent événements localisés dans cinq continents. Ces événements se dérouleront tout au long de l’année 2017.

Pour Jean-Marie Le Guen Secrétaire d’État chargé du Développement et de la Francophonie, « La francophonie est ainsi devenue bien plus qu’un patrimoine linguistique légué par l’histoire, elle est aujourd’hui une communion sans cesse renouvelée autour de valeurs universelles ».

Une reconnaissance

Valeurs universelles, voilà ce que revendique Kane Limam Monza, à travers le Festival Assalamalekoum qu’il porte à bout de bras depuis dix ans. Kane a exprimé sa satisfaction en ces termes : « c’est un honneur pour nous de voir notre travail reconnu et récompensé pour se retrouver parmi les plus grands événements tél que le Marrakesh du Rire de Jamel Debouze ».



De l’espoir

L’inscription du nom d’Assalamalekoum aux côtés de grands du paysage culturel mondial, sonne comme une consécration et met au passage une anomalie. Oui, depuis quelques années les organisateurs du festival se plaignent du peu de soutien dont les autorités mauritaniennes font preuve. Dans ce sens, Kane Limam Monza « espère qu’après 10 ans de challenges et de défis, mais surtout de rayonnement de notre pays à l’international, qu’il y aura cette reconnaissance des autorités locales et un accompagnement réel pour le plus grand rendez vous de la jeunesse ».

Toujours concernant le rôle que devrait jouer l’Etat mauritanien dans l’accompagnement d’événements culturels, souligne avec une certaine dose d’ironie qu’Assalamalekoum est une étape d’un événement sous le haut patronage du président de la république français, peut être une occasion pour la Mauritanie de répondre à ce paradoxe car Assalamalekoum est un événement 100% Mauritanien et non français ».

Mais…

Avec un ton plus sérieux, Kane estime que « si la Mauritanie n’en veux plus, il y a en a plein qui ont demandé à l accueillir ». Est-ce une menace ? Non répond Monza qui soutient « nous ne nous demandons pas ce que le pays peut faire pour nous, bien au contraire nous accomplissons notre devoir de citoyen ».
Rendez-vous

Pour l’heure, les mauritaniens attendent de pieds fermes la dixième édition du Festival Assalamalekoum. L’événement jouit désormais d’une notoriété incontestable. Le prometteur du Festival nous confie que l’édition de cette année « sera spéciale ». Nul doute que des poids lourds de la musique et des cultures urbaines feront cap vers Nouakchott début juillet.




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