Cridem

Lancer l'impression
15-11-2017

20:56

Clôture Afrik4R : discussions autour de la SCAPP, 2016-2030 [PhotoReportage]

Ce mercredi 15 novembre, lors de la clôture du projet Afrik4R, priorité aux résultats en Mauritanie, l’une des présentations a notamment porté sur la Stratégie de croissance accélérée et de prospérité partagée (SCAPP, 2016-2030).

Il s’agissait de faire la lumière sur les liens avec les piliers de la gestion axée sur les résultats de développement (GRD) et de faire le point sur le processus notamment en ce qui concerne le suivi-évaluation de la SCAPP.

La SCAPP, rédigée par une trentaine d’éminents experts mauritaniens de haut niveau travaillant pour la plupart dans les institutions internationales, cible 15 chantiers stratégiques qui englobent 59 interventions sous forme de réformes, d’actions, de programmes et de projets.

"C’est un document qui fait un diagnostic économique sans complaisance. On a décrit la situation du pays dans le domaine de l’emploi, de la pauvreté, de l’espérance de la vie, de l’éducation, de la santé, de l’accès à l’eau, l’énergie, le transport, les disparités spatiales… ", a expliqué Sidi Mohamed Ould Zenvour, directeur de la Coordination de la SCAPP, à la Direction générale des politiques et stratégies de développement, au ministère de l’économie et des finances, avant de revenir largement sur le processus de l’exécution de la SCAPP, son coût et son financement.

"Les défis sont à relever notamment dans le domaine de la diversification de notre économie, de la promotion d’une croissance forte, inclusive et durable, du développement du capital humain et l’accès aux services sociaux de base", a souligné M. Ould Zenvour.

Dans les contradictions apportées à ces constats, on notera quelques remarques/critiques du côté des intervenants, à l’image du Professeur Cheikh Saad Bouh Kamara. "Je pense qu’on n’a pas suffisamment insisté sur la citoyenneté et l’éducation citoyenne. Il manque aussi un élément clé, ce sont les compétences. Il nous faut des gens de valeurs, éminemment pointus, pour pouvoir mener à bien la SCAPP", a-t-il ajouté.

Même s’il reconnait la pertinence des axes prioritaires définis dans la SCAPP, l’économiste et expert en développement, Mohamed Ali Ould Lemrabott, a néanmoins émis certaines remarques liées aux principes de la GRD (Gestion axée sur les résultats de Développement) , tout en plaidant pour une économie diversifiée.

"C’est un bon produit finalement que nous avons, il y’a une certaine rupture par rapport au CSLP (Cadre Stratégique de Lutte contre la Pauvreté, Ndlr) d’avant en terme de processus. Le processus a été beaucoup plus participatif. C’est un bon document, qui est bien écrit, il y’a très peu de scories", a toutefois souligné M. Ould Lemrabott.

Cette journée a également permis de faire la lumière sur l’expérience de l’Observatoire du suivi citoyen du CSLP. Les participants ont également échangé sur les réformes budgétaires en liens avec les piliers de la GRD.

En ouverture de cette rencontre, Diallo Amadou Ousmane, Coach Cop-Mauritanie, est largement revenu sur le processus de mise place de la COP-Mauritanie née dans le sillage de la naissance de l’AfCoP, une plate-forme pour l’échange de ce qui fonctionne et ce qui ne fonctionne en matière de gestion axée sur les résultats de développement.

Texte & Photos | Par Babacar Baye NDIAYE

©Cridem 2017

-----


Avec Cridem, comme si vous y étiez...














































 


Toute reprise d'article ou extrait d'article devra inclure une référence www.cridem.org