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24-11-2017

15:16

Mauritanie : le printemps de l'intolérance

Elimane Youssouf Kane - Après Mkhaitir et la plus que méprisée corporation des artisans de la forge, c'est le tour des "eguaw" et du blogueur Hanevi de subir les affres de la très redoutée fachosphère médiévale extrémiste : embrigadée en cohortes d’illuminés hystériques et hebdomadairement (vendredi) en exécutoire et exutoire... collective transe.

Son tort (a Hanevi): avoir dénoncé, enregistrement à l'appui, l'ostracisme caricatural, "enturbanné" d'une anaphore lourdingue et odieusement réductrice, à l'encontre d'une autre corporation : celle des communicateurs traditionnels (egaw "griots") ; propos récidivistes, marqués du sceau de l'outrance et égrenés du "chapelet" de l'infamie.

Le tout d'un "phrasé" doctement prosélyte. et, ô sacrilège, forfaitures commise par le très "tactile», volubile et non moins loquace Cheikh Sidi Yahya : sommité du prêche, Hérault de la prédication ; un des promoteurs et chantre d'un "intégrisme national populiste", grand défenseur des préceptes et enseignements du fameux "code noir esclavagiste", un des inspirateurs de la chienlit fanatique takfirite et wahabite.

Quid de la maison mère: l'amicale organisation "la nostra", centrale syndicale de "l’épouvante dogmatique», managée par un atypique et iconoclaste triumvirat :

-1) un "cheikh" génial inventeur d'une nouvelle science du "deine" (dettes) et immobilière "pyramide de Ponzi" revisitée.

-2) un avocat prétendument véreux et sous le coup de plusieurs procédures judiciaires -3) un prédicateur qui serait sous plusieurs plaintes.

Hanevy, vilipendé depuis lors, parce que ayant clamé haut et fort son côté laïque et humaniste par goût de la liberté et de la vie. Donc athée pour certains. Seulement la laïcité n'a rien à avoir avec la mécréance. Sous nos cieux on l'assimile à l'athéisme.

Ce qui est faux. Alors que dans la charia islamique il est permis de vivre en société son athéisme quitte à perdre certains droits. Le saint coran et la charia permettent même à un musulman de changer de religion sous certaines conditions : que celle nouvellement embrassée soit exclusivement monothéiste.

Ce qui entraîne aussi certaines conséquences: la perte automatique de certains droits à savoir : le droit à l'héritage, les liens par l'annulation de l'Union légale d'avec son épouse ou époux, la responsabilité et les droits sur ses propres enfants, ne peut bénéficier de la prière aux morts, ni être enseveli dans le même cimetière que les musulmans, n’avoir aucun droit de présence ni décision dans les rassemblements et assemblées de la communauté etc. Être laïc n'est pas un crime. Et l'humanisme est le démiurge même de la pensée islamique.

Seulement, dans une partie de la société, arriérée, en son élite cléricale messianique, quand on n'est pas en accord de la pensée unique et "inique», on fait tonner les canons de la "merde" obscurantiste et, remonter du fond des égouts de l'intolérance la puanteur d'une nauséabonde odeur de l'Inquisition religieuse d'un islam cyniquement dévoyé, insidieusement falsifié, outrageusement sanguin, et voracement exploiteur et oppresseur.

Tout le contraire de ses saints et premiers et inviolables commandements : la tolérance, la Concorde, le pardon, le partage, la piété et surtout le progrès pour l'ensemble de la oumma et, partant, de l'humanité toute entière. Hanevi laïque et humaniste: voilà un musulman au diapason d’avec son temps. Les communicateurs traditionnelle livrés a la vindicte, voila les signes d'une société en perdition…

Elimane Youssouf Kane

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