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13-10-2018

14:39

Sahara: Le Polisario sommé de revenir à la table des négociations

Le Calame - Le dernier rapport du Secrétaire Général de l’Organisation des Nations (ONU), Antonio Gutteres, relatif à la situation au Sahara, présenté devant le Conseil de Sécurité (CS), le 09 octobre dernier, sonne comme un véritable avertissement pour le Front Polisario, sommé de revenir à la table des négociations.

Ce document invite le mouvement à reprendre rapidement contact avec « les hauts responsables de la MINURSO à Rabouni, conformément à une pratique établie depuis plusieurs années, et exprime une vive inquiétude au sujet de la situation sécuritaire prévalant à l’Est de mur de défense ».

Dans la partie « recommandations et observations » M. Gutteres est net,clair, précis et sans détour. Il exprime « une vive préoccupation par rapport à la détérioration des relations entre la MINURSO et le Front Polisario ».

Une situation de tension « qui empêche le Représentant spécial du Secrétaire Général, le canadien Colin Stewart et le commandant de la MINURSO de rencontrer les responsables du Polisario». Suite à ce constat de blocage d’une concertation indispensable sur le terrain, le Secrétaire général de l’ONU enjoint solennellement « au Front Polisario de reprendre les réunions avec les hauts responsables de la MINURSO à Rabouni » suivant une pratique établie depuis de nombreuses années.

Par ailleurs, le haut responsable onusien a fait part au Conseil de Sécurité de sa vive préoccupation au sujet de la sécurité et la sûreté du personnel de la MINURSO, qui reste, selon lui, « très vulnérable face à diverses menaces, notamment celle que représentent les groupes criminels et terroristes, en particulier à l’Est du mur de sable ».

C’est là un message clair adressé aux membres du Conseil de Sécurité, qui seront appelés à voter une résolution à ce sujet fin octobre 2018.

Sur ce dernier point, « Il faut préciser que le nouveau rapport onusien confirme les craintes maintes fois exprimées par certains pays de la région, concernant les accointances entre les milieux proches du Polisario et les groupes criminels et terroristes s’activant dans les camps de Tindouf et dans les zones contrôlées par les milices du Polisario à l’Est du mur », commente une source diplomatique qui suit le dossier depuis plusieurs années.

Le Secrétaire Général des Nations Unies a, par ailleurs, relevé, dans ce même document, que l’Algérie et la Mauritanie «ont toutes deux confirmé qu’elles étaient disposées à jouer un rôle plus actif dans le processus de négociation ».



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