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18-10-2018

16:00

Mali : intervention aérienne de Barkhane en soutien de l’armée malienne contre des jihadistes

Jeune Afrique - De violents combats ont éclaté le 16 octobre entre des soldats de l'armée malienne et des jihadistes dans le nord du Mali, déclenchant une intervention aérienne de la force Barkhane, a indiqué le porte-parole de l'état-major français. Au moins un jihadiste a été tué.

« Les combats ont débuté le 16 octobre, dans la région de Ndaki, à environ 200 km au sud-ouest de Gao, entre les Forces armées maliennes (Fama) appuyées par les militaires français de la force Barkhane contre une cinquantaine de membres d’un groupe armé terroriste », a indiqué le 18 octobre le colonel Patrik Steiger, le porte-parole de l’état-major français, lors d’un point-presse du ministère des Armées.

Deux soldats maliens ont été blessés pendant les combats et le corps d’au moins un jihadiste a été retrouvé sur le site. Il est probable que les assaillants aient emporté avec eux d’éventuels blessés et morts, a souligné le porte-parole.

« Destruction d’un campement terroriste conséquent »

Alertés par les forces maliennes prises à partie au sol, les militaires français ont envoyé « une patrouille d’hélicoptères Tigre, rapidement renforcés par deux Mirage 2000 », a-t-il détaillé.

À leur arrivée, les Tigre ont essuyé des tirs ennemis à l’arme légère et au lance-roquettes RPG, déclenchant des tirs de riposte de la part des hélicoptères et avions français, selon l’état-major, mais « les combats se sont poursuivis au sol ».

« La ténacité des terroristes qui n’ont pas abandonné tout de suite laisse à penser que soit il s’agissait d’un site important pour eux soit que quelqu’un d’important était présent chez eux », a commenté le colonel Steiger.

Le violent accrochage « s’est conclu mercredi [17 octobre, ndlr] par l’abandon du terrain par l’ennemi et la destruction d’un campement terroriste conséquent », sur lequel ont été saisis une quinzaine de motos, un pick-up et un gros stock de matériel de fabrication d’engins explosifs improvisés, a-t-il affirmé.

Par Jeune Afrique avec AFP





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