Cridem

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06-01-2019

22:00

Hôpital National : Le nouveau Dg secoue le mammouth !

Le Calame - Le nouveau directeur de l’hôpital national n’est pas allé du dos de la cuillère.

Après avoir pris service, le médecin du président a indiqué au personnel de l’établissement de quel bois il se chauffe. Désormais, les responsables des services doivent pointer à 07H 30, faute de quoi, ils seront convoqués par le boss pour justifier leur retard ou absence. Le directeur donne l’exemple, il est sur les lieux à 7H.

Pour ceux qui fréquentent l’établissement gangrené par le laxisme, les retards, l’absentéisme, le clientélisme, des présences flash de certains responsables, des médecins qui ne montent qu’une seule journée sur 5, et pour seulement quelques petites heures, des médecins qui passent le plus clair de leurs temps dans le petit restaurant de l’hôpital où ils prennent leur petit déjeuner, pendant que des patients, parfois dans des situations critiques poireautent devant des salles de consultations ou attendent des visites matinales, les choses commencent à évoluer.

La ponctualité est désormais de rigueur. Des chefs de services qui ne mettent pieds dans leurs bureaux que pour quelques petites heures, voire quelques minutes, commencent à revenir.

Qui de mieux pour s’attaquer à ces mauvaises habitudes du personnel de cet établissement que le médecin personnel du Rais qui aurait reçu carte blanche pour mettre de l’ordre dans cet établissement dont les urgences sont les plus décriées de la République ? Mais selon nos sources, le nouveau directeur n’a pas tardé à se heurter aux absentéistes dont certains, rappelés à l’ordre, n’ont pas hésité à le qualifier d’ « arrogant ».

Espérons tout de même qu’il saura redonner au premier établissement hospitalier de la capitale ses lettres de noblesse, et permettre aux patients de le fréquenter de nouveau. Pour cela, il doit régler le problème des médecins dont la majorité passent le plus clair de leur temps dans leurs cliniques privées, y orientent des patients, souvent sans moyens. En Mauritanie, le privé a fini de tuer le public, hélas !





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