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12-02-2019

11:51

Lancement des travaux de la 9ième édition du groupe de travail de l’IMROP [PhotoReportage]

Elhourriya - L’Institut Mauritanien des Recherches Océanographiques et des Pêches (IMROP) a lancé lundi 11 février courant dans la capitale économique Nouadhibou, les activités de la 9ième édition de son groupe de travail, supervisées par le ministre des Pêches et de l’Economie Maritime M. Yahya Ould Abdaim, en présence du Programme Régional des Pêches en Afrique de l'Ouest en Mauritanie (PRAO), organisées sous le thème « aménagement des ressources halieutiques et gestion de la diversité biologique au service du développement durable ».

Les travaux de cette rencontre, qualifiée par les organisateurs du plus important événement scientifique consacré à l’examen des potentialités maritimes du pays et de l’écosystème marin, se poursuivront jusqu’à 14 février courant.

Un parterre de chercheurs, experts et scientifiques, estimé à plus de 200 acteurs directs et indirects du secteur, dont des experts et des spécialistes nationaux et internationaux des domaines concernés, prennent part à ce forum.

Afin d’assurer une excellente préparation de cette rencontre, les responsables et les experts de l’IMROP avaient collecté et élaboré bien avant les données, les communications et les rapports afin de faciliter l’accès des participants à toutes les informations nécessaires pour dégager des résultats pertinents et judicieux de gestion et d’aménagement de nos richesses halieutiques ainsi que pour préserver l’écosystème marin.

Ouvrant cette rencontre, le ministre des pêches et de l’économie maritime, M. Yahya Ould Abd Dayem a inscrit la tenue de ces journées dans la bonne tradition de l’IMROP d’organiser tous les quatre ans, un grand forum scientifique où participent des spécialistes de la recherche sur les océans et la pêche de toutes les parties de la planète, qui plancheront sur la situation de notre ressource halieutique et de son environnement ambiant.

Le ministre a loué le rôle central joué par le département des pêches dans le développement national à travers ses revenus économiques et sociaux considérables et sa contribution dans la lutte contre la pauvreté et dans la garantie de la sécurité alimentaire en plus de l’offre d’opportunités d’emplois ainsi que la création de richesse avant de passer en revue les acquis de ce secteur.

Il a précisé que la stratégie actuelle du secteur est entrée dans sa dernière année et nous pouvons, dit le ministre, constater l’efficience de l’approche qu’elle a adoptée. C’est ainsi que l’amélioration a touché toutes les articulations du secteur à commencer par l’état des captures grâce à la recherche scientifique et au contrôle vigilant passant par les infrastructures de débarquement, de stockage et de traitement et finissant par la formation, la surveillance et l’inspection sanitaire en plus de la commercialisation et de la multiplication des rentrées du trésor public.

La valeur des exportations de poisson, dit-il, a bondi, au cours de la dernière décennie de 350 millions de dollars à plus d’un milliard de dollars en 2018 et le secteur a offert 60 mille opportunités d’emplois directs au lieu de 36 mille auparavant.

S’agissant du débarquement sur place des captures, ce qui est un indicateur de l’intégration du secteur dans le tissu économique, le ministre a indiqué que le volume des quantités de poisson débarquées au sol tourne autour de 700 mille tonnes alors qu’il ne dépassait pas les 300 mille il y a dix ans.

La rencontre intervient également ajoute -t- il, dans un contexte marqué par nombre de défis auxquels le secteur fait face dont les changements climatiques et l’exploration ainsi que l’exploitation offshore en plus du développement des activités de pêche et autres utilisations de l’espace littoral et côtier et leurs répercussions sur l’environnement, notant que les recommandations que les participants auront à formuler ne manqueront pas de baliser la voie et d’aider à relever les défis en vue de parvenir à une gestion responsable et rationnelle et durable de la ressource halieutique...

Pour sa part, M. Mohamed El Hafed Ould Ejiwen, directeur de l’IMROP a précisé que son institution en préparant la rencontre a du mobiliser, traiter et analyser une masse importante de données de l’ordre de 30 millions portant sur la collecte, l’évaluation du système de surveillance des navires (VMS) et les statistiques des pêches grâce à une centaines d’experts de l’IMROP qui y ont travaillé sur une longue période.

De son côté l’expert hollandais, a, au nom des participants internationaux souligné l’importance du groupe de travail, les mécanismes de son action et les données essentielles sur lesquelles il doit axer.

Les travaux de ce colloque scientifique devront déboucher sur des propositions objectives en vue de l’exploitation rationnelle et durable de toutes les captures.

Les représentants des diverses catégories de professionnels actives dans le secteur des pêches participent également à cette rencontre.

La participation du PRAO en Mauritanie est considérée également d’une importance considérable, vu que c’est l’un des programmes efficaces dans le secteur de la pêche d’une part et qu’il apporte l’appui aux diverses activités liées à ce secteur.

L’ouverture s’est déroulée en présence du wali de Dakhlet Nouadhibou et des autorités municipales ainsi que du directeur de la SMCP et d’autres personnalités.

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