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31-10-2019

20:30

Daesh confirme la mort de son chef Abou Bakr al-Baghdadi et désigne son successeur

Jeune Afrique - L'organisation État islamique a annoncé jeudi la désignation d'un successeur, Abi Ibrahim Al-Hachimi Al-Qourachi, et menacé les États-Unis de venger la mort du « calife » Abou Bakr al-Baghdadi.

Le groupe État islamique (EI, ou Daesh, suivant son acronyme arabe) a confirmé ce jeudi la mort de son chef Abou Bakr al-Baghdadi, tué dimanche dans une opération américaine dans le nord de la Syrie, et annoncé la désignation d’un successeur, en menaçant Washington de venger cette mort.

« Ô musulmans, Ô moujahidines, soldats de l’EI (…), nous pleurons le commandeur des croyants Abou Bakr al-Baghdadi », a indiqué Daesh dans un message audio posté sur l’application Telegram.

L’EI a ajouté que Majlis al-choura [son assemblée consultative] avait prêté allégeance à Abou Ibrahim al-Hachemi al-Qourachi en tant que « commandeur des croyants » et nouveau « calife des musulmans ».

Représailles

Dans son enregistrement audio, d’une durée de sept minutes, l’organisation jihadiste a appelé à venger la mort de son chef, en menaçant spécifiquement les États-Unis de représailles. « Ne te réjouis pas, Amérique », est-il dit. « Il est venu celui qui te fera oublier les horreurs » d’Abou Bakr al-Baghdadi et « les coupes amères (…) dont le goût te paraîtra doux », a ajouté l’EI, en référence au nouveau « calife ».

L’ex-chef de l’EI a été tué le week-end dernier dans une opération commando américaine dans le nord de la Syrie. Homme le plus recherché au monde, il était considéré comme responsable de multiples exactions et atrocités en Irak et en Syrie, ainsi que d’attentats sanglants dans plusieurs pays. « Calife » autoproclamé en 2014, ayant un temps présidé aux destinées de 7 millions de personnes en Irak et en Syrie, il est mort « comme un chien », a affirmé dimanche le président américain.

Le « califat » territorial a été défait après la chute du dernier réduit de l’organisation ultraradical en mars dans l’est de la Syrie, mais le groupe EI reste actif dans plusieurs régions du monde.

Par Jeune Afrique avec AFP





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