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25-06-2020

13:51

Atar triplement confronté à la soif, coupures de courant et menace environnmentale grave...

Adrar-Info - Depuis le début du mois de juin, les habitants de la ville d’Atar se sont trouvés confrontés,malgré eux, comme les années précédentes, aux pénuries d’eau potables et coupures intempestives d’électricité.

A la différence, que cette année, ce que tout le monde attendait de convenable, compte tenu, des fonds importants injectés dans la région, et surtout, en prenant en considération les nombreuses déclarations (de consolations enfantines ) épisodiques, que ne cessent de ressasser, à chaque occasion et devant chaque micro ou podium médiatique, les divers responsables régionaux et nationaux , l’alimentation en eau, cette année, est devenue plus rare et la fréquence des coupures d'électricité plus fréquentes et plus longues.

A ces deux fléaux auxquels les habitants sont habitués , est venu se greffer un troisième : le très mondial trouble fête,s on altesse CORONAVIRUS. Et comme si tous ces malheurs ne suffisent pas à titiller cette population fatiguée, une quatrième calamité s’est forgée sa place dans le décor ambiant.

Il s’agit du dépôt et étalage d’ordures ,en amont du nouveau barrage de Seguelil. Lequel construit il y’a juste une année, dans le but de résoudre la problématique soixantenaire, d’eau potable de la ville d’Atar, est menacé de pollution.

Les montagnes de déchets toxiques que le services communuax, ne cessent -mine de rien- d’étaler dans et tout au long des berges de la grande BATHA d’Atar, deviénnent bombes à retardement, qui feront garnd mal, lossqu’emportés par les eaux deterlantes de l’Oued, en cas de rares bonnes pluies, se deverseront entiérement dans ce nouveau barrage.

Dans la vidéo ci dessous, l’un des activistes sociaux de la ville, Mohamed Mahmoud Ould Memmeu, de surcroit, un guide touristique, raconte, les risques d’empoisonnement des eaux du barrage et l’indifférence générale des autorités, face à ce phénomène grave.

Il importe de rappeler que le barrage Seguelil est situé dans la localité de Ain Ehel Taya, sa longueur est de 420 mètres et la largeur de 19 mètres tandis que la capacité de son bassin est de 19 millions de mètres cubes.

Les travaux de réalisation du barrage ont duré 30 mois tandis que son coût a atteint six milliards d’Ouguiyas (A-UM) à la charge de l’Etat mauritanien, en plus de 550 millions d’ouguiyas (A-UM) pour le contrôle des travaux par un bureau mauritano-espagnol.

Pour relier le barrage à la route de Nouakchott-Atar, une bretelle bitumée, longue de 4 kilomètres, a été réalisée. Le barrage a été en outre relié aux réseau électrique pour l’exploitation des vannes et l’éclairage. Les travaux ont été réalisés par une société marocaine et l’ATTM qui est une filiale de la SNIM.

Rédaction adrar.info





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