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03-08-2020

09:52

Le Khalife Général Baye, Cheikh Ahmed Ibrahima Niasse n’est plus

Sud Quotidien - Le khalife général de Médina Baye, Cheikh Ahmed Ibrahima Niasse est décédé hier, dimanche 2 aout en fin de journée à l’hôpital Général Idrissa Pouye de Grand Yoff (ex CTO) à Dakar. 4e khalife de Médina Baye, Cheikh Ahmed Ibrahima Niasse est le fils du vénéré Cheikhal Islam Elhaj Ibrahima Niass dit Baye Niass et de Zeyda Mariama Niang.

La famille Niasséne de nouveau endeuillée. Près d’un mois et quatre jours après le rappel à Dieu, le lundi 29 juin dernier de Seyda Fatimata Zahra Niasse, fille aînée de Baye Niasse, c’est autour du khalife général de Médina Baye, Cheikh Ahmed Ibrahima Niasse de rejoindre son créateur. Il est décédé hier, dimanche 2 aout en fin de journée à l’hôpital Général Idrissa Pouye de Grand Yoff (ex CTO) à Dakar.

4e khalife de Médina Baye, Cheikh Ahmed Ibrahima Niasse est le fils du vénéré de Cheikhal Islam Elhaj Ibrahima Niasse dit Baye Niasse et de Zeyda Mariama Niang. Il est né en mai 1932 à Kossi, une localité située à 9 kilomètres de Kaolack.

En plus de sa casquette de guide religieux, le défunt Khalife général de Médina Baye était également un grand écrivain qui compte à son actif plusieurs ouvrages dont entre autres, «Zadjiroul Ikhwane » écrit en 1978, «Alakhatou Cheikh Al Islam El Hadj Ibrahim Niasse bi Naydjiria», un livre traduit et adapté en langue française en 2010, par Samba Gane Lo, professeur titulaire de Mathématiques à l’Université Gaston Berger de Saint-Louis. Pour rappel, c’est en Mauritanie , à Nubbaghiya, chez le célèbre marabout Rabbani, que le défunt khalife général a appris le Coran.

Des études qu’il continua auprès de cheikh Oumar Touré. De retour à Kaolack, son père l’inscrit à l’université Médina sise dans la cité religieuse. Il y apprit la langue arabe et les sciences islamiques grâce à des professeurs comme Cheikh Amadou Thiam et Cheikh Aliou Cissé, des disciples de son père. Élève brillant, il obtient une graduation en littérature arabe et sciences islamiques.

Au terme de ses études, il devient le bras droit de Baye Niasse, son père. Il l’accompagne dans ses missions hors du pays, d’où sa parfaite maîtrise de l’anglais, du français, Hassaniya et de l’arabe.





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