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06-08-2020

10:38

L'AFCF dénonce le viol d’une mineure orpheline par une bande de 5 jeunes

Tawary - Le vendredi 31 juillet dernier, jour de la fête de l’Aid El Kébir, aux alentours de 15 heures, la commune d’Adel Bagrou a été secouée par le viol collectif d’une orpheline (13 ans) par une bande de cinq jeunes garçons dans un village situé à 9 km d’Adel Bagrou dans la wilaya du Hodh Echarghi.

La victime se promenait avec ses copines, l’après-midi, de la fête aux abords du village. Au moment de l’attaque, ses copines ont réussi à prendre la poudre d’escampette. Selon les témoignages des proches de la fille, elle a été violée et mutilée d’abord par le chef de la bande, un gaillard de 18 ans, puis par ses quatre compagnons.

Traumatisée, elle a été découverte par une femme, hors du village. Celle-ci, l'amène chez elle dans un état critique : elle marchait difficilement.

Comme, il faisait tard et à défaut de moyen de transport pour se rendre à Adel Bagrou. C’est le lendemain, samedi 1er Août, qu’elle a été transportée sur une charrette à la brigade de gendarmerie puis au commissariat de police de la ville. C’est au commissariat de police, que les parents de la victime ont pu déposer la plainte pour recevoir une réquisition.

De la police à la justice

Les cinq présumés auteurs du viol dont quatre et un adulte âgé de 18 ans, ont été arrêtés le dimanche (2 août), par des éléments de la police en provenance d’Adel Bagrou.

A la fin de l’enquête, les cinq accusés ont été transférés, le mardi (4 Août), devant le procureur de la république près de la wilaya de Néma. Après l’audition, les quatre mineurs ont été placés sous contrôle judiciaire et le chef a écopé d’un mandat de dépôt à la Maison d’Arrêt de Néma en attendant son procès.

Etat de santé de la victime

Vue la gravité de son état de santé, elle a été internée sous contrôle médicale pendant quelques heures au centre de santé de la ville.

Après avoir évaluer sa situation, le médecin a jugé nécessaire de l’évacuer sur Nouakchott pour des consultations et des suivis réguliers par un psychiatre et un gynécologue, dit-on.

Une seule revendication pour les parents de la victime

« Nous avons une seule revendication qui est un procès transparent », c’est ce que tous les parents et proches de la victime nous ont fait entendre. Sous le choc et même estropiée, la mère de la victime, avec les larmes qui coulaient sans cesse sur ses joues, n’a pas pu prononcer une bribe de mot sur cette affaire. Notre fille est victime d’actes barbares et inadmissibles de la part d’un gang sauvage et nous exigeons la justice, martela, son oncle paternel frustré.

Paroles des défenseurs des droits de l’homme

La victime et ses parents ont été épaulés par la coordination de l’Association des femmes cheffes de famille à Néma tout au long du processus (des consultations au centre de santé jusqu’au transfert des auteurs du viol devant les juges d’instruction).

Ayant l’habitude d’assister les victimes des violences (viols, agressions et mutilations), l’AFCF, revient une fois de plus pour rappeler aux parlementaires l’importance de l’approbation de la loi criminalisant les violences faites aux filles et aux femmes.

L’AFCF lance un appel pressant aux défenseurs des droits humains, aux Oulémas et chefs religieux et à la classe politique de dénoncer avec la dernière énergie les séries de violences que vivent quotidiennement les filles et les femmes même dans les coins les plus reculés du pays.

En plus, l’AFCF, insiste sur le fait que les auteurs soient punis et cessent les interventions et la libération provisoire des criminels auteurs de viol suivi de grossesse.

Au finish, l'AFCF dénonce vigoureusement le viol de la mineure orpheline par une bande de 5 jeunes.

Source : AFCF



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