Alakhbar - Les conditions dans lesquelles nous exerçons notre travail sont "humiliantes pour la dignité du médecin mauritanien et patients, rabaisse la qualité de son travail et porte atteinte à la Nation", ont affirmé des médecins opérant à Nouadhibou, dans une lettre adressée au Président Mohamed Ould Cheikh Ghazouani.

Nous permettre de travailler dans un hôpital adapté, équipé d’unités et de blocs satisfaisant aux normes est devenu une nécessité pour exercer notre mission, ont-ils dit avec insistance, soulignant ne pas trouver de gêne de la présence d’un médecin étranger dont les compétences techniques font défaut au pays et remplissant les critères de l’exercice de la profession de médecin.

Nous nous sommes formés dans des centres de formation nationaux et étrangers et nous avons partagé avec des collègues d’autres pays des responsabilités, accompli des devoirs sans discrimination ou sensation de gêne de quiconque, ont-ils écrit, s’interrogeant "pourquoi nous imposer le contraire des fils de notre propre pays, sans droit et sans tenir compte des répercussions de cela sur le système de santé et les ressources humaines."

Les médecins ont déclaré avoir décidé d’adresser cette lettre au Président, confiant de sa prise de conscience de l’ampleur de la responsabilité, de sa volonté à améliorer la qualité des services de santé et conformément à ses orientations du président et aux objectifs publiés à Paris.

Les médecins ont demandé enfin à les mettre dans des conditions leur permettant d'accomplir leur devoir national, dans un staff de près de 250 personnes (dont 21 médecins sont des spécialistes, 12 généralistes, 5 dentistes, et 1 pharmacien).

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Traduit de l'Arabe par Cridem

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