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01-09-2023

13:10

Innovation dans les méthodes d’escroquerie, de tromperie, de contrefaçon et de falsification de documents fonciers

Journal Tahalil - Au cours des quatre dernières années, les autorités nationales ont déployé d’importants efforts pour améliorer et développer les documents de propriété immobilière. Un système d’archivage immobilier a été mis en place à Nouakchott, grâce à une coopération équitable et transparente avec le système judiciaire pour lutter contre les gangs falsifiant des titres immobiliers et des permis.

Malheureusement, parmi ces gangs, certains osent revendiquer la propriété immobilière en se basant sur des documents immobiliers contrefaits, manipulant ainsi les biens des citoyens.

Dans ce contexte, l’exemple que je vais donner semble plus étrange que la fiction, dont a été victime l’agence de gestion immobilière en Mauritanie, AGIMS, appartenant à M. Mohamed El Mamy Mohamed qui a acheté des parcelles de terrain en 2009.

En 2017, après huit ans, M. Mohamedou Samba Dia a transformé son entreprise de commerce général fondée en 2003 en une agence de gestion immobilière, de maintenance et de services, abrégée sous le nom AGIMS. Jusqu’ici, il n’y avait pas de problème majeur : même si l’idée que les deux agences puissent partager les mêmes initiales latines semblait suspecte, elle pouvait sembler plausible par coïncidence. Cependant, M. Mohamedou Samba Dia avait un autre objectif, comme nous le verrons :

En 2020, en effet, M. Mohamedou Samba Dia, se faisant passer pour AGIMS, a falsifié et vendu des copies de titres de propriété appartenant à AGIMS et à M. Mohamed El Mamy Mohamed. Il est devenu évident que l’objectif de la modification du nom de son entreprise de commerce général en AGIMS était de s’emparer des terrains appartenant à AGIMS. Cette opération semble avoir été minutieusement planifiée et a trompé les citoyens en général.

Il est ironique que tout au long du processus judiciaire de cette affaire, le condamné se considérait comme une victime, malgré les verdicts prononcés contre lui et la gravité de la contrefaçon qu’il avait commise. Cela l’a poussé à susciter des tensions ethniques. Plus étrange encore, il tente de diriger ses victimes pour entraver l’exécution des décisions judiciaires en sa faveur. Au lieu de reconnaître qu’ils sont ses victimes et d’accepter cela, et de se soumettre à toutes les décisions judiciaires, elles ont choisi la désinformation et la perturbation, qui n’entraveront pas l’exécution.

Tout cela exige de tous de rester vigilants face aux nouvelles méthodes de contrefaçon, d’escroquerie et de tromperie dans une société où le crime organisé évolue grâce aux avancées technologiques et aux systèmes numériques, ce que les gangs de contrefaçon et de criminalité exploitent habilement.

Aïnine Es-Sabbâr

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