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07-10-2023

12:02

Paix à l’âme de feue Madame Abass, une femme exemplaire / Par Maître Mine Abdoullah

Le Calame - Mme Marie Rose, épouse de feu Sidi Mohamed Abass, Fondateur et ancien Président Directeur Général de la BMCI, a vécu dans l’honneur et la dignité. Elle a été rappelée à Dieu, Le Miséricordieux, le 23 Septembre 2023 à 09 heures.

Simple, courageuse, honnête, fidèle, humble… les qualités de cette femme étaient innombrables. Tous ceux qui l’ont connue sont unanimes à reconnaître que cette femme était un exemple.

De confession catholique, elle resta fidèle à sa religion jusqu’aux derniers jours de sa vie pleine d’enseignements ; une femme qui inculqua les meilleures vertus à ses enfants et honora de son amitié les amis et proches de son mari. L’une de ses peurs c’était de faire du tort à quelqu’un, même sans le savoir. L’autre de ses peurs c’était de renoncer à sa foi sans conviction.

Mme Abass a vécu presque toute sa vie comme catholique. Pendant les derniers jours de vie de feu Sidi Mohamed Abass, alors que nous étions à son chevet à Paris, Mme Abass me demanda de la déposer à l’église pour prier pour sa guérison. En cours de route, je lui proposais plutôt de nous rendre à la mosquée de Paris ; mieux, de se convertir à l’Islam.

Après un moment de réflexion, elle me répondit : « Peut-être plus tard ! ». Elle ajoutait que si elle se convertissait maintenant que son mari était entre la vie et la mort, il se trouverait sans doute des personnes pour dire qu’elle ne l’avait fait que pour bénéficier d’une part de l’héritage.

Elle vécut catholique mais elle éleva ses enfants dans le strict respect des préceptes de l’Islam, n’hésitant pas à les obliger à lire le Coran et de faire leurs prières, les réveillant toujours au petit matin pour s’acquitter de ce devoir religieux.

Mme Abass était d’une humilité qui forçait l’estime. De tout temps, elle évita de heurter la morale ou la religion des autres, aussi bien dans son comportement que dans sa mode vestimentaire. Elle était aussi d’une générosité sans pareil ; sa maison était la destination des pauvres, qui sollicitant une assistance, qui d’autre demandant l’aumône. Elle inculqua ses vertus à ses enfants et fit de sorte que rien dans leur attitude ne montre qu’ils sont différents des autres parce qu’ils sont les enfants de l’homme qui donna aux banques privées mauritaniennes leurs lettres de noblesse…

Quatre semaines avant son décès, elle récitait la Shaha’ada ; elle mourut musulmane.

Qu’Allah (SWT), Le Miséricordieux, L’Omniscient, L’Omniprésent l’accueille dans son vaste Paradis. Amin.

Innaa lillaahi wa innaa ileyhi raaji’oune.

Maître Mine Abdoullah



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