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18-01-2024

16:45

L'ABEPAD clôture son projet "Pour un environnement favorable à la lutte contre les violences conjugales"

L’ONG Agir pour le Bien Être des Personnes Âgées et Déficientes (ABEPAD) a organisé, ce jeudi 18 janvier, une cérémonie de clôture et d’évaluation du projet « Pour un environnement favorable à la lutte contre les violences conjugales chez les populations autochtones et les migrants des communes de Sebkha, El Mina et à Nouadhibou », financé par le Royaume des Pays-Bas.

Dans le cadre de ce projet, des comités ont été installés et formés sur la nature et la catégorisation des violences conjugales, les instruments internationaux, la réglementation internationale, les institutions et autres organes de gestion des violences faites aux femmes et leur mode de saisine, a expliqué la présidente de l’ABEPAD, Yandé Sall, dans son discours de présentation du projet.

«Nous avons redynamisé et créé des mécanismes d’appui, de conseils et d’orientation des victimes, des comités de lutte contre les violences conjugales», a-t-elle indiqué.

Dans un mot, le directeur adjoint au Relations avec la société civile au sein du Commissariat aux Droits de l’Homme, à l’Action humanitaire et aux relations avec la société civile, Moussa Soumaré, a rappelé que les objectifs du projet s’inscrivaient en droite ligne de ceux du gouvernement mauritanien, en matière de lutte de contre les violences faites aux femmes.

De son côté, le professeur universitaire et anthropologue Sow Samba, qui a participé au projet en tant que formateur, a fait une recommandation d’ordre général, lors de cette journée de clôture du projet. « Quelques soient les violences conjugales, quelques soient les difficultés rencontrées, on a deux manières de les régler », a-t-il rappelé.

« Il y’a le versant de la loi. En tant que femmes, j’ai mes droits. Vous m’avez frappé, vous m’avez empêché d’avoir quelque chose, je porte plainte. De l’autre côté, il y’a ce qu’on appelle nos traditions. J’ai toujours dit aux femmes leaders chargées de porter la parole féminine dans l’espace public : commençons par ce que j’appelle les mécanismes traditionnels de règlement pacifique des conflits matrimoniaux pour arrêter les violences conjugales. Une fois que ça rentre dans le circuit juridique, on ne peut plus faire attention », précise-t-il.

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