Tawassoul - Rassemblement National pour la Réforme et le Développement

Communiqué

Dans un contexte d’asphyxie générale où la situation socio-économique du pays prend une tournure alarmante, les gabégistes continuent à étendre et à approfondir leur contrôle sur plusieurs institutions de l’état.

D’autre part les autorités sécuritaires usent de plus en plus de la répression démesurée et l’emprisonnement face aux revendications des populations, ce qui engendre une hausse de la population carcérale.

Suite à ces agissements la lueur d’espoir née de la timide ouverture vole en éclat chez plusieurs citoyens. Pour ne rien n’arranger le gouvernent ferme les yeux sur les manifestations tribalistes et clientélistes à Rosso.

En plus le discours présidentiel lors du 28 novembre n’a proposé aucune solution concrète pour sortir le pays de la crise, il a plutôt choisi de présenter un tableau en rose d’un bilan qui, en réalité n’est que des mesures superficielles et très ponctuelles ici et là sans fil conducteur. Un bilan qui a échoué à diminuer la pauvreté, le chômage et les écarts sociaux. Les mesures prises jusque-là n’ont pas non plus réussi à protéger le pouvoir d’achat ni les ménages vulnérables contre la hausse des prix, malgré les bénéfices générés par la hausse du prix du fer.

L’autre forme d’échec du gouvernement se manifeste par son incapacité à rembourser les dettes de l’état ou au moins une partie.

Le discours aborde la question de la corruption de manière populiste faisant penser que le locuteur n’a aucune responsabilité par rapport à la situation, il suffit seulement de dénoncer les faits. Mais qui a nommé les corrompus aux postes clés de l’état ? qui entrave la publication des rapports des inspecteurs ? qui a fait des rapports publiés de simples lettres mortes ? qui a dépouillé le rapport de l’enquête parlementaire de son contenu ? qui a permis la sélectivité dans le traitement du dossier des accusés dans ce rapport ? qui a permis ou même encouragé la généralisation des pratiques gabegistes et ses marchés ?

Ces questions attendent des réponses pratiques et non théoriques !!!

Par ailleurs il est important de se poser la question de savoir qu’est-ce que la gouvernement a fait pour limiter les effets des conditions internationales sur les prix des denrées de premières nécessité ? a-t-il diminuer le prix du carburant qui connait une hausse injustifiée ? quelles la situation de notre secteur agricole ? a-t-il limiter l’exportation des espèces de poissons consommées localement pour réguler ses prix ? qu’est ce qui explique le retard de deux du démarrage des activités de la société censée de jouer le rôle de la SONIMEX ? toutes ces questions mettent à nu l’absence du gouvernement !

Enfin, notre parti n’a cessé d’exprimer ses inquiétudes et de demander des solutions sérieuses pour résoudre la crise profonde et multidimensionnelle que vit le pays. Le meeting populaire sonnette d’alarme organisé ces derniers jours en est une illustration éloquente ?

Secrétariat exécutif à la communication

Nouakchott le 1ier décembre 2021