Ces chauvins qui sont à la base de la déconfiture de plusieurs pays à composante majoritaire arabe notamment le Soudan, la Syrie et l’Irak, sont à l'œuvre depuis quelques décennies dans notre pays.

Après avoir infiltré tous les rouages de l’État de manière continue, en particulier les secteurs les plus sensibles, ces chauvins- racistes ont réussi dans leur plan diabolique à quasiment éliminer les négro-africains dans l'administration centrale et dans ses démembrements. Désormais l'objectif est d'effacer toute trace de ces derniers dans le gouvernement de la République.

Désormais ils ne prennent plus de "gants". Ils infestent les réseaux sociaux avec des postings de bas étage, marqués par le mépris, l'arrogance et la haine aveugle.

Le français a été le fondement de l'école mauritanienne après les indépendances et, pendant des décennies, la plupart des cadres supérieurs du pays ont été formés en français. Certains de ces cadres continuent de jouer un rôle central dans la vie administrative, politique et économique du pays, en raison de leur compétence et de leur dévouement souvent ignorés et non récompensés.

Vouloir interdire l'utilisation de cette langue à un ministre qui a été formé par son pays dans cette celle-ci et qui n'est pas arabe, n'a pas été formé en arabe relève précisément de cette intention maléfique d'exclusion de ces cadres par pure stupidité et racisme primaire.

La Mauritanie est un pays arabe, pular, soninké et wolof. L'état doit sans tarder officialiser toutes nos langues nationales c'est à dire reconnaître qu'elles ont toutes vocation à être les langues de notre État uni et souverain. Toute forme de discrimination à cet égard est un coup fatal à l'unité nationale.

Il faut barrer le chemin à ceux qui, au nom de la suprématie de l'une de nos langues par rapport aux autres veulent et œuvrent à l'implosion du pays.

Qu'Allah sauve ce pays de ces malfaiteurs.

MAREGA BABA ASSA, 12 MAI 2025