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TPMN: Un nouveau bureau parallèle à celui dirigé par Abdoul Birane Wane.
Des membres de l’ancien bureau de TPMN, qui ne figurent pas dans l’actuel dirigé par Abdoul Birane Wane, ont mis en place leur propre bureau provisoire dans lequel Dia Alassane est désigné coordinateur.
En plus de Dia Alassane, ce nouveau bureau provisoire est composé de dix autres membres : Abdoul Aziz Kane, porte-parole, Houssein Diallo, chargé de relations extérieures, Abasse Diagana, chargé des droits de l’homme, Youssouf Sylla, chargé de la communication, Youssouf Tandia, adjoint au chargé de communication, Yacoub Diakité, chargé de l’organisation, Oumou Ba, chargée des affaires sociales et culturelles, Hachim Diacko, chargé de la collecte de fonds, Kibili Maréga, trésorier et Damissoko Bakary, commissaire aux comptes.
Dia Alassane, justifiant la composition du nouveau bureau au cours d’une conférence de presse, ce lundi 10 juillet à Nouakchott a déclaré : «L’existence de Touche pas à ma nationalité a été très sérieusement mise en danger suite à l’initiative malheureuses de son coordinateur de « court-circuiter » la coordination en créant un bureau sorti de nulle part.»
Il a ajouté : «Soucieux de ne pas céder aux démons de la division qui ne feraient que briser l’élan de lutte ainsi enclenchée, la coordination s’est interdite toute activité pour donner la chance aux bonnes volontés de ramener Abdoul Birane Wane et ceux qui le soutiennent à la raison.»
Mais, selon lui, «force est de constater que la médiation a échoué. La gravité de la situation du pays et l’urgence de réagir aux dénis de justice pour ne pas dire au calvaire de populations fait que l’attentisme n’est plus possible. TPMN a décidé donc de mettre en place un bureau provisoire pour se remettre au travail.»
Dia Alassane et son porte-parole, Abdoul Aziz Kane, ont cependant précisé que le bureau provisoire s’inscrit dans la même ligne directrice de TPMN : «Nous sommes tous disposés à travailler avec toutes les organisations progressistes qui œuvrent pour l’éradication du système raciste et esclavagiste qui relègue les noirs de Mauritanie en citoyens de seconde zone», ont-ils déclaré.
Dia Alassane et compagnie ont précisé enfin que la paternité du mouvement n’est pas importante «L’essentiel, disent-ils, est que si nous sommes sincères nous (les deux bureaux) allons nous retrouver et regagner la confiance des gens.»