Cridem

Lancer l'impression
08-01-2013

22:56

Bitongo Betsaleel, l’artiste sans frontières - [PhotoReportage]

L’œuvre de l’artiste-peintre d’origine congolaise Bitongo Betsaleel fera l’objet d’une première grande exposition en Mauritanie au Musée National de Nouakchott. L’occasion de plonger, du 17 au 31 janvier, dans l’œuvre détonante et chatouillante d’un artiste globe-trotter qui a préféré plutôt s’imprégner de la peinture que de devenir chimiste-physicien. Portrait.

Avant de tremper la peinture de sa palette, Bitongo Betsaleel a d’abord été fait par le dessin. Né dans une famille d’artiste, celui qui voulait devenir chimiste-physicien a préféré plutôt s’imprégner de la peinture. Très tôt, Bitongo Betsaleel a questionné la vie, découvert sa dimension artistique, suivi son instinct d’artiste sans frontières.

Dès sa jouvence, Bitongo Betsaleel se passionne de dessins. Il fascine. On s’émerveille de ses signatures. Sur ces œuvres qui dévoilent déjà sa passion, l’adolescent marque à fers rouges les esprits. Malgré son jeune âge, il est reconnu comme un grand de sa génération. "Je réalisais de belles œuvres", se souvient-il.

Cette graine va véritablement exploser lors de la première édition du Festival Cœur d'Afrique en 2006 à Kinshasa. Certaines de ses œuvres feront un aller-retour au pays de l’Oncle, sans lui, faute de visa.

Diplômé de l’Académie des Beaux-arts de Kinshasa, il va retourner également à l’université pour y étudier l’art graphique et la communication visuelle. Puis, comme un gondolier, il endosse le costume de globe-trotter, part à Congo-Brazzaville, avant de s’établir en Mauritanie au mois de juillet 2012.

"Faire de l’art, c’est être en perpétuel mouvement.Pour moi, un artiste doit tout le temps se déplacer. Un artiste, c’est quelqu’un qui doit côtoyer d’autres peuples, aller à la rencontre d’autres cultures"
, proclame Bitongo Betsaleel.

Il pousse ainsi à l’extrême son goût à l’art et à l’aventure pour entremêler son imagination à de nouvelles visions. En Mauritanie, il est en train de réussir son implantation. D’ores et déjà, il a à l’esprit de contribuer à l’enrichissement du marché mauritanien des arts plastiques."Il n’y a pas que le désert que l’on peut découvrir en Mauritanie, indique-t-il. Il y’a de belles choses également que l’on peut voir".

Le 17 janvier, au Musée National de Nouakchott, Bitongo Betsaleel, qui se fascine de la diversité culturelle qu’il y’a en Mauritanie, nous invite à les découvrir à travers ses œuvres.

Babacar Baye Ndiaye

Avec Cridem, comme si vous y étiez...








 


Toute reprise d'article ou extrait d'article devra inclure une référence www.cridem.org