21:41
La belle complicité d’Amy Sow et de Mansour Kébé - [PhotoReportage]
Dans "Réalités précaires", les artistes Amy Sow et Mansour Kébé créent dans une belle complicité l’illusion par l’utilisation d’installations. Une exposition envoûtante qui porte "un regard critique sur l’environnement, le quotidien et la ville", comme le décrypte le directeur de l’Institut Français de Mauritanie (IFM), Jany Bourdais.
"Leurs œuvres favorisent le dialogue avec l’environnement mais sans dépendance ni adhésion ni critique acerbe. Ils utilisent l’installation pour rechercher une fusion entre l’art et la vie", explique-t-il.
Dans cette exposition, Amy Sow et Mansour Kébé mettent également en avant le design, la sculpture, la peinture et l’image. Au total, 27 œuvres offrent de partir à la rencontre des deux artistes qui ont réussi à créer un point de jonction de leurs contrariétés.
"Dans cette nouvelle démarche, nous avons exploré deux dimensions, éclaire Mansour Kébé. Celle de mélange de style, qui constitue un moment inoubliable de partage, d’expérience mais aussi de dialogue artistique de haute facture. Celle également de l’inversion des rôles pour définir ou redéfinir les contours de l’art de demain".
Ainsi, entre audace, défi et liberté, Amy Sow et Mansour Kébé sortent des sentiers battus pour explorer d’autres chemins de la créativité. Désormais, en Mauritanie, la révolution dans le domaine des arts plastiques est en marche. Déjà, on sent les vibrations de l’intérieur.
Pour voir leurs œuvres, rendez-vous à l’exposition "Réalités précaires", à l’Institut Français de Mauritanie (IFM), jusqu’au 31 janvier.
Babacar Baye Ndiaye