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27-02-2013

23:17

23e édition FESPACO : La Mauritanie encore absente.

Le Festival panafricain du cinéma et de la télévision de Ouagadougou (Fespaco) a été lancé officiellement samedi 23 février 2013 dans la capitale burkinabé. Plusieurs grandes Nations du Cinéma sont présentes au grand rendez annuel à la conquête de l’Etalon d’or de Yennega… La Mauritanie était absente.

Samedi dernier, le coup d’envoir de la 23e édition du Fespaco a été donné dans la capitale burkinabé. 20 films de plusieurs pays africains vont croiser le fer à la conquête de l’Etalon d’or de Yennega du Burkina, pays consacré par le Cinéma ; la Mauritanie quant à elle, était inscrite aux abonnés des absents. Dommage… !

Malgré les efforts de la maison des Cinéastes qui organise annuellement des compétitions à l’occasion du festival du cinéma dénommé « Nouakshort Film » et les formations et suivis du Studio Holpac, le 7e art mauritanien peine à sortir de ses frontières.

En dehors de ces structures, il n’existe pas d’autres organisations qui font la promotion du Cinéma en Mauritanie. En outre l’Etat ne met pas les moyens pour le développement de cet art qui n’arrive pas à décoller en Mauritanie à l’instar de ce qui se passe au Burkina Faso, au Maroc ou au Sénégal entre autres.

Rares sont ceux qui arrivent à suivre le parcours de notre concitoyen Abderrahmane Sissako devenu une icône du Cinéma Africain. Pour ce 23e festival, 20 films sont en compétition pour décrocher l’Étalon d’or de Yennega. Avec sept films, les cinéastes maghrébins sont les plus représentés. L’Algérie et le Maroc ont chacun trois films. Le Sénégal, avec deux réalisateurs, bat tous les autres pays francophones d’Afrique subsaharienne, présents avec seulement cinq productions. La participation des pays lusophone a été la surprise pour cette 23eme édition.

les favoris de cette année sont « Always Brando » du tunisien Ridha Behi ,« Le repenti » de l’algérien Merzak Allouache ,« Les chevaux de Dieux » de Nabil Ayouch ,« Gomis, et « La Pirogue » du réalisateur sénégalais Moussa Touré.

D’autres films sont en compétition à l’instar de « Androman…de sang et de charbon, Azlarabe Alaoui Lamharzi (Maroc), « Children’s Republic », Flora Gomez (Guinée-Bissau), « How to steal 2 million » Charlie Vundla (Afrique du Sud),« Le collier du Makoko » Henri Joseph Koumba Bididi (Gabon),« Les enfants de Troumaron » Harrikrisna et Sharvan Anenden (Ile Maurice), « Love in Medin » Abdelhaï Laraki (Maroc), « Moi Zaphira » Apolline Traoré (Burkina Faso), « Nishan » Shumete Yidnekacchew (Ethiopie) « Grande Kilapy » Gamboa Zeze (Angola), « One man’s show »Aduaka Newton Ifeanyi (Nigeria), « Or aqui tudo bem » Pocas Pascoal ‘Angola),« Toiles d’araignées » Ibrahima Touré (Mali), « Virgem Margarida » Licinio Azevedo (Mozambique), « Yema » Djamila Sahraoui (Algérie)et « Zabana » Saïd Ould-Khelifa (Algérie).

Cette année le Fespaco se déroulera sous le thème : « les politiques publiques pour le cinéma en Afrique ». Il faut noter que tous les jurys sont présidés par la gente féminine et quelques malgré la crainte de la guerre au Mali, le Festival panafricain du cinéma et de la télévision de Ouagadougou a ouvert ses portes. Quelque 970 millions FCFA (près de 1,5 million d’euros) ont été mobilisés pour organiser cet évènement, financé principalement par le gouvernement du Burkina Faso et l’Union Européenne.

Cheikh Oumar NDiaye


 


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