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Les navires chinois se rabattent sur les oiseaux en haute mer! - [PhotoReportage]
Décidément, rien ne semble arrêter les chinois dans leur quête invétérée de ressources alimentaires supplémentaires. On aura, à ce sujet, tout entendu. Mais il faut véritablement le voir pour le croire aujourd’hui, les chinois se rabattent, en Mauritanie, et dans l’impunité totale, au braconnage des oiseaux en haute mer.
Des milliers d’oiseaux censés être protégés sont ainsi «péchés » et congelés à bord des navires chinois pour être réexportés ailleurs. La découverte est récente mais c’est bien le soupçon que cette pratique dure depuis que les chinois ont mouillé l’ancre dans nos eaux territoriales.
Non contents donc d’avoir déjà écumé notre océan, par leurs techniques de chalutage qui ne laisse rien sur leur passage, les chinois qui ont leur entrée en hauts lieux, se rabattent aujourd’hui dans la capture des oiseaux.
Les photos que nous publions montrent des spécimens d’oiseaux (fous bassans), espèce qui chasse en groupe, congelés et mis en carton dans leurs cales par des navires chinois sous l’étiquetage «Courbine». Aucune enquête publique n’a été annoncée après la découverte par des garde-côtes de cette cargaison inédite.
Bien au contraire, certaines sphères du Pouvoir tentent d’étouffer l’affaire qui risque de faire des vagues. Officiellement on ne ferait cas que de deux caisses remplies d’oiseaux sur un seul navire qui chinois qui avait été surpris en flagrant délit.
Mais des observateurs remettent en cause la thèse des autorités estimant que la quantité est bien plus importante que reconnue par les autorités publiques. De l’avis de certains d’entre eux, il y aurait au moins 21 conteneurs de 20 pieds qui ne contiendraient que la chair d’oiseau. Soit environ 95.000 oiseaux de 2 kilogrammes chacun, tués et dépecés par les marins chinois reconvertis en braconniers des océans.
Ceci serait d’autant plus plausible que 30% de la population mondiale de l’oiseau dénommé le fou bassan se retrouveraient aux larges des côtes mauritaniennes. Ces oiseaux qui nichent en Europe viennent en hiver au large de la Mauritanie et du Sahara occidentale. Une population dans laquelle les chinois penseraient peut être pouvoir puiser à volonté à cause de son surnombre. Le fou bassin serait une proie facile car c’est un oiseau qui plonge les yeux fermés en direction des fonds marins pour se nourrir.
La technique chez cette espèce d’oiseau est qu’un oiseau éclaireur plonge le premier et dès qu’il commence à battre de l’aile, il est suivi par une nuée d’autres oiseaux de même genre. Une fois donc pris dans le filet chinois, le fou bassan en se débattant enverrait une fausse alerte à ses compagnons qui se précipitent dans sa direction dans savoir qu’ils se dirigent directement dans le piège des navires pélagiques chinois.
Les marins n’ont plus qu’à remonter leur filet bondé à craquer de tels oiseaux. Mais il faut également dire, si les chinois, sont aujourd’hui pris la main dans le sac, que des soupçons pèsent également sur les thoniers européens. Certaines personnes estiment que ces oiseaux peuvent même être la source de transaction en haute mer entre chinois et européens. De quoi, en tout cas, tirer sur la sonnette d’alarme sur ces nouvelles pratiques de l’armement chinois dans nos eaux territoriales.
Pour les besoins de la cause d’investigation, des experts offrent leur savoir-faire aux autorités nationales pour tirer cette affaire au clair et éventuellement pour analyser les conteneurs dans lesquels les oiseaux auraient été stockés. Mais encore faudrait-il que les autorités concernées jouent carte sur table dans cette affaire. Pas si évident quand on sait que depuis le début le mot d’ordre donné et de s’en tenir seulement à l’existence de deux caisses de fous bassans congelés à bord des navires chinois.
Il faut dans ce cadre rendre hommage aux garde-côtes mauritaniens qui ont su résister à la tentation de la corruption dont les chinois abusent dans notre pays et pour avoir dénoncé ce braconnage d’une autre ère.
J.D
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