Des installations d’art et des peintures, qui s’interrogent sur ce que les hommes doivent laisser au grand musée de l’humanité, de Mansour Kébé sont exposées au Centre Culturel Marocain (CCM), à Nouakchott.

Pour les besoins de l’exposition "Chambre magique : à la recherche du zen", l’artiste a mis deux mois pour pouvoir, à l’arrivée, présenter du nouveau au public. Et le résultat est plus que surprenant et inattendu. Les œuvres exposées proposent un univers où chaque compartiment de la "Chambre magique" est une devinette menant vers des interrogations sur la destinée.

"Une exposition est toujours un prétexte pour l’artiste de montrer son travail, mais aussi de communier avec le public afin d’amener les individus à se remettre en question à chaque instant de leur vie", souligne Mansour Kébé.

Dans cette exposition qui pousse à la méditation, Mansour Kébé évoque notamment la vie éphémère illustrée par trois images symboliques: le pied, la chaise et la chambre magique.

"Le pied et les traces de pieds sur le sol montrent que le monde est éphémère et n’est qu’un tremplin pour l’autre monde. La chambre magique évoque le sens de la vie. Et la chaise dans tous ces états est un appel : car, à un moment, il faut s’asseoir et faire un bilan de notre passé et de prévenir l’avenir", explique l’artiste.

L’exposition propose une mise en scène qui s’ouvre sur une œuvre qui crée un lien entre le corps et la matière. "Chambre magique : à la recherche du zen", une exposition de Mansour Kébé au Centre Culturel Marocain (CCM), à Nouakchott, jusqu’au 30 novembre 2013.

Babacar Baye Ndiaye