En partenariat avec le Festival les Traversées, de l’Afrique à Sénart.
Ils ont en partage la Mauritanie, parce qu’ils y sont nés, parce que leurs parents en sont issus. Ils vivent aujourd’hui à Nouakchott ou à Paris.
 Ils sont écrivains et ont choisi le roman (policier), le théâtre ou la poésie pour faire entendre leur voix, dire leur pays (de naissance ou de résidence), son quotidien, ses traditions, ses fièvres et ses drames. Ils sont aussi journaliste, chroniqueur, animateur culturel, directeur de festival, ils sont actifs dans la vie culturelle de leurs cités et tentent, ici et là, de donner une place aux artistes.
 
Une occasion de découvrir quatre écrivains aux univers fort différents, aux écritures diverses mais qui ont tous quelque chose de… la Mauritanie.
  
					
					
						
 
					
						
											
						
Beyrouk
Né en 1957 à 
Atar, dans le nord de la 
Mauritanie, Mbarek Ould Beyrouk fait des études de droit puis devient journaliste. Il crée et dirige 
Mauritanie demain, premier journal indépendant de son pays, puis collabore à diverses revues. 
Premier président de l’
Association mauritanienne de la presse indépendante, puis directeur à l’A
gence mauritanienne d’informations, il est aujourd’hui membre de la 
Haute Autorité de la presse et de l’audiovisuel. Auteur d’une cinquantaine de nouvelles publiées dans la presse nationale, il a publié son premier roman, Et le ciel a oublié de pleuvoir en 2006, puis un recueil de nouvelles, Nouvelles du désert, en 2009 et il vient de publier Le griot de l’émir en 2013.
Et le ciel a oublié de pleuvoir (roman), Dapper 2006
 
Nouvelles du désert, Présence africaine, 2009
 
Le griot de l’émir (roman), Elyzad, 2013 
Bios Diallo
Né en 1966 à 
Sélibaby, dans le sud de la 
Mauritanie, Bios Diallo, a vécu en
 France à partir de 1995, pour y poursuivre ses études avant de regagner son pays et d’y exercer diverses activités au sein du ministère de la culture. Il est le directeur artistique des rencontres littéraires de 
Nouakchott,
« Traversées mauritanides ». Il a publié deux recueils de poésie, Les pleurs de l'arc-en-ciel en 2002 et Les os de la terre en 2009, et un premier roman, Une vie de sébile en 2010.
Les pleurs de l'arc-en-ciel (poésie), L’harmattan, 2002
Les os de la terre (poésie), L’harmattan, 2009
Une vie de sébile (roman), L’harmattan, 2010 
Karim Miské
Né en 1964 à 
Abidjan d’un père mauritanien et d’une mère française, 
Karim Miské a suivi ses études à 
Paris puis à
 Dakar. Il est réalisateur de documentaires et vient de publier en 2012, son premier roman, 
Arab jazz, un 
« polar » inscrit dans le très cosmopolite XIXème arrondissement de
 Paris.
Arab jazz (roman), Viviane Hamy, 2012
Abdoul Ali War
Né en 
Mauritanie en 1951, 
Abdoul Ali War réside en 
France où il a fait des études de cinéma. Auteur de scénarios, il a été l’assistant de son compatriote
 Med Hondo (Sarraounia) et collaboré au
 « Panorama » de
 France-Culture. Il s’est exercé à plusieurs genres littéraires publiant successivement une pièce de théâtre, un roman et un recueil de poèmes dénonçant les maux qui rongent la société mauritanienne et plus largement africaine.
Génial général président (théâtre), L’Harmattan, 1996
Le cri du muet (roman), Moreux, 2000
Demain l’Afrique (poésie), L’épi de seigle, 2003
Retrouvez le programme complet du Festival Les Traversées sur le site du San de Senart 
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