Depuis le 12 décembre dernier, les 230 employés nationaux de l’opérateur des télécommunications Mattel, filiale de Tunisie Télécom, réclament de meilleures conditions de travail.

Au terme d’une réunion syndicale, ils ont décidé de revendiquer la fin des abus de l’entreprise qui ne respecterait pas les lois régissant le code du travail. Les employés de Mattel réclament principalement la fin des traitements discriminatoires pratiqués au sein de la société.

D’après eux, il est par exemple « inadmissible que les salaires cumulés des 12 cadres tunisiens dépassent les salaires cumulés des 230 employés mauritaniens ». À ce fossé salarial les travailleurs nationaux ajoutent « les mauvais traitements, les brimades et une mauvaise gestion de l’entreprise » qui, selon eux, met en danger leurs emplois.

La société de téléphonie mobile Mattel a démarré ses activités en Mauritanie le 11 mai 2000. Elle est détenue à 51% par Tunisie Télécom et à 49% par des investisseurs privés mauritaniens. Depuis octobre 2013, Tunisie Télécom a lancé une opération de cession de ses parts pour 100 millions de dollars.