Khalil Sow - Bien que loin des centres de commercialisation et de trafic des stupéfiants et autres produits enivrants, Tidjikja, connue pour être une cité d’Islam et de sainteté, bascule, petit à petit, dans la débauche et la perversion.

Après une série de viols, pour le moins rocambolesques, commis par des individus jusqu’ici hors de soupçon (père de famille, chef de service régional, commerçants et agent de service public), voila que s’y ajoute la consommation, à outrance, de l’alcool (du hit qualité s’il vous plait : Johnny Walker, Whisky et Sir Edward).

Des bouteilles vides d’alcool sont, régulièrement, retrouvés éparpillés au niveau de l’aéroport de Tidjikja. Pas plus tard qu’hier plusieurs bouteilles, fraichement, utilisées ont été découvertes par des promeneurs aux abords de la piste d’atterrissage de l’aéroport.

Plusieurs questions reviennent régulièrement sur les lèvres : d’où provient cette importante quantité d’alcool ? Comment parvient – elle à Tidjikja et qui en sont les consommateurs ?

Si, par moment, la police se saisit de petits consommateurs occasionnels de chanvre indien et autres « guinzeurs » par contre, les grands consommateurs continuent, aisément, à passer à travers les mailles du filet.

Il est grand temps que les pouvoirs publics prennent cette affaire, et celle non moins dangereuse des viols répétitifs, en main pour éviter qu’elles s’enveniment davantage et atteignent des proportions irréversibles.

Khalil Sow-Tagant