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08-04-2014

11:24

Attention, les Sooninko reviennent !

Le Quotidien de Nouakchott - Après le Festival international Sooninké réussi, du 20 au 24 février dernier, les Sooninko ne baissent pas les bras pour se faire connaître et entendre davantage.

C’est ainsi que les cousins des Lakhlal se sont retrouvés massivement, le 29 mars, à 17 heures, à la Case. Cette réunion des Sooninko de Mauritanie, tous âges, sexes et sensibilités et contrées confondus, habitant Nouakchott a permis de se retrouver pour discuter et se concerter sur des questions nationales et celles liées à leur situation et leur devenir dans ce pays dont ils sont les premiers autochtones.

« Sous l’arbre à palabre, à la grand’place du village », hommes, femmes, vieux et jeunes ont entouré les Doyens de la Communauté : Gaagny Diawara (ancien diplomate), Gaaye Soumaré (ancien promoteur éducatif), Tidjane koita (ancien Sénateur-Maire de Kaédi, Président de l’UNDD), Dr Dramane Kamara (ancien SG du MDR), Ladji Traoré et Mahamdou Touré (SG et cadre APP).

On na aussi noté la présence de nombreux cadres, jeunes et femmes dont Timéra Boubou et Gandéga Silly, anciens Ministres ; Dr Tandia Moussa (Inspecteur Général MDR), Bamariam Koita (membre Conseil Constitutionnel), Djimé youssouf Diagana et Mohamédou Diaby (anciens SG), Mohamed Waguy Koréra (SG Conseil Economique et Social) ainsi que Hatoumata M’Baba Tandia (Conseillère Mairie Sebkha), Pr Outouma Soumaré (Directeur CNP), Mahadou Dahaba Tandia (ancien Conseiller Technique DG SNDE) et Halakha Djimèra (journaliste Conseiller Technique DG Radio Mauritanie).

L’idée de convoquer ce rassemblement est venue d’un noyau de vétérans selon lesquels la vocation est de se connaître davantage pour une unité d’action et de revoir les contours du paysage politique, économique et social du pays avec les tendances du renforcement de l’Unité Nationale.

Les initiateurs ont donné la parole à l’assistance qui a saisi l’occasion pour compter, à leurs prédécesseurs, le manque de dynamisme et de cooptation avant de faire une analyse pointue de leur absence dans les différentes sphères administratives.

Il est, aussi, ressorti des différentes interventions plusieurs analyses et d’idées en vue d’une cohabitation digne avec les autres Communautés Nationales tout en exigeant des Autorités Nationales « une place au soleil et une part du gâteau par une représentativité».

« Une mise à l’écart des valeurs et des compétences n’est plus admise », ont-ils clamé. Des options et des actions ont été envisagées pour constituer un plaidoyer civilisé en faveur de la Communauté laissée en rade.

Avant une réunion prochaine, l’embryon d’un Conseil National sooninké est conçu pour prendre en compte l’ensemble des recommandations pour peaufiner une stratégie qui sera soumise à l’Assemblée des « Saran Khoullou, personnes claires et probes ».

Diop Moussa



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