Mauriweb - Les travailleurs de la sous-traitance de la SNIM, qui devraient suivre une formation linguistique de trois mois ont entamé ce mardi 27 mai 2014 un boycott des cours à peine débutés. Principal motif de ce mouvement, la confusion qui entoure leur situation salariale.

Selon un représentant des travailleurs, ils ne comprennent plus leur statut pendant cette période de formation, chacune des deux parties (SNIM- Sous-traitants) nous renvoient vers l’autre.

« Quand partons voir nos sous-entreprises, on nous affirme qu’on ne dépend plus d’eux, ce sera la SNIM qui devra nous payer les salaires, la SNIM dit le contraire, un responsable bien placé dans les Ressources Humaines a laissé entendre que nous ne dépendons pas de l’Entreprise durant la formation, alors que lors des derniers accords avec la SNIM, il était question que nous ne travaillerons pas quand nous serons au centre de formation », poursuit ce travailleur.

A noter que cette dernière formation des employés de la main-d’œuvre occasionnelle qui devra durer trois mois à l’issue de laquelle les admis seront intégrés à la SNIM. L’Alliance française a décliné, pour la première fois, ce marché parce que c’est moins offrant, dit-on.

L’Alliance française qui avait le plus gros du marché depuis le début de la formation de la main-d’œuvre occasionnelle est sur la pente raide à cause de la présence d’un autre concurrent.