19:28
Mauritanie : la Protection civile un corps sans statut !
Rapide Info - Le personnel de la protection civile proprement dit Sapeurs-Pompiers souffre d’une grande injustice depuis sa création en Avril 1969 à nos jours, ce corps ne progresse guère.
A chaque fête de la journée mondiale de la protection civile, le ministre de l’intérieur ou son secrétaire général et le Directeur général de la protection civile prononcent des discours ambitieux pleins de promesses qui n’ont jamais résolus quelque chose ou ne sont pas palpables sur le terrain toujours. C’est toujours les mêmes discours creux avec des têtes différentes !
L’état injecte pourtant chaque année un grand budget pour le développement de ce corps ,ces fonds ne sont pas investis convenablement , l’alimentation des unités est très dérisoire , les casernes n’ont pas été réformées , pas de dotations ,pas d’entretien du parc auto mobile …
L’administration de ce corps est absente ou presque inexistante de ce fait, il y a une grande paralysie, au sien de ce corps en plus, le Ministre de l’intérieur tohu-bohu et bouche cousue.
Le personnel de la protection civile n’est pas motivé, il travaille 24h/24 rencontre tout sorte de dangers, sans indemnités de risque, sans matériel de protection comme : appareils respiratoires isolants, gants, tenues de combat et rangers adaptées aux feux, alors que le personnel est exposé à beaucoup de risques mais n’empêche puisqu’il exerce son travail avec dignité et courage.
Devant ce sombre tableau, il urge pour la plus haute autorité de l’état de revoir avec justesse le problème de ce corps. Le personnel applique tous leurs devoirs envers cette institution mais il n’arrive pas toujours à trouver son droit de primes de risques, de détachement ,ses frais de stage ou de mission à l’étranger ou à l’intérieur du pays en raison de la non à application de son statut 24-09 révisé par le Parlement et le Sénat dont le décret d’application demeure depuis 5ans dans des tiroirs inconnus.
Ces braves Pompiers affrontent la fumée, l’odeur des cadavres calcinés parfois décomposés, à mains nues, sans protection des risques qui se présentent dans l’exercice de leurs missions. Pourquoi ces pauvres soldats de feu ne méritent t-ils pas d’être récompensés, jouir de leurs droits et être décorés pendant les fêtes de l’indépendance comme tout les autres corps de l’état ?
Une question qui interpelle les investisseurs nationaux et internationaux pour investir dans une protection civile forte et digne de son nom dotée d’un personnel équipé et motivé pour défendre sa noble mission qui consiste à « Sauver ou Périr ».
Par : Le sapeur pompier